La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nîmes a remis en liberté jeudi le gendre du couple de septuagénaires battus à mort à leur domicile de Châteauneuf-de-Gadagne (Vaucluse) fin janvier, a-t-on appris auprès de son avocat.
La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Nîmes a suivi l'ordonnance de remise en liberté délivrée le 28 mars en faveur du gendre, mis en examen le 6 mars pour double homicide volontaire et destruction volontaire par incendie et écroué, par les deux juges d'instruction du tribunal de grande instance d'Avignon en charge de l'affaire.
L'inculpé est soumis à un contrôle judiciaire qui lui empêche notamment de se rendre à Châteauneuf-de-Gadagne, village où ses beaux-parents, Monique et Saad Merabet, âgés de 74 et 73 ans, avaient été trouvés morts le 27 janvier à leur domicile, frappés avec un objet contondant à la tête et intoxiqués par les émanations de deux mises à feu allumées dans la pièce où ils gisaient.