Policière tuée au sabre: le suspect irresponsable

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avec AFP

Le meurtrier présumé d'une policière, tuée en octobre 2011 d'un coup de sabre japonais, a été déclaré irresponsable pénalement, pour cause de trouble mental, par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bourges mardi.

Sans surprise, conformément aux conclusions des experts psychiatres qui l'ont diagnostiqué schizophrène et aux réquisitions du ministère public, les magistrats ont estimé que le discernement d'Olivier Roson était aboli au moment où il a tué Anne Pavageau, 30 ans, policière berruyère, avec un sabre japonais, à la préfecture du Cher, à Bourges, le 14 octobre 2011.

A l'audience du 17 juin dernier, le procureur général près la cour d'appel de Bourges, Eric de Montgolfier, avait demandé que soit reconnue l'irresponsabilité pénale du meurtrier présumé. Cette décision attendue peut être contestée en cassation durant cinq jours.

Olivier Roson ne sera donc vraisemblablement jamais jugé pour ce meurtre et les tentatives de meurtre sur un collègue d'Anne Pavageau et un agent de la préfecture.