Le PDG de Quick est "tout à fait serein"

  • Copié
, modifié à

La prudence est de mise chez Quick après la mort inexpliquée dimanche d'un adolescent qui était allé manger dans cette chaîne de restauration rapide. Le président de l'entreprise s'est montré confiant mardi dans le système de sécurité sanitaire mis en place par Quick. Jacques-Edouard Charret n'a pas modifié les procédures ou la nature des contrôles depuis le drame. Il a mis en avant le nombre et l'ampleur des contrôles sanitaires dans les 377 établissements de l'enseigne en France.

Outre des contrôles extérieurs réalisés chaque trimestre dans chaque établissement par le laboratoire Silliker (groupe Mérieux), "800 points de contrôles" sont vérifiés "chaque semaine dans l'ensemble des établissements", a-t-il précisé. Ces contrôles visent "les températures, la traçabilité, les dates limites de consommation, la propreté". Enfin, a-t-il indiqué, "le personnel n'a pas remonté d'information particulière".C'est pourquoi Jacques-Edouard Charret a assuré : "On est tout à fait serein".

Pour autant, le patron de Quick a estimé que ce décès "reste inexpliqué" et est "donc par nature très injuste". Les résultats des analyses, notamment toxicologiques, ne seront pas connus "avant la fin de cette semaine, voire la fin de la semaine prochaine", a-t-il estimé alors que les premiers éléments de l'enquête n'ont permis ni de confirmer, ni d'exclure l'hypothèse d'une intoxication alimentaire. Mais, a-t-il insisté, ce décès reste "un cas isolé".