Chevaline : un syndicat policier tacle la gendarmerie

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Synergie-Officiers dénonce dans un communiqué la manière dont la gendarmerie a œuvré sur les lieux de la tuerie de Chevaline, où une fillette de quatre ans a été retrouvé après huit heures après la découverte de la fusillade. "Synergie-Officiers n’est malheureusement pas étonné que la gendarmerie ait mis plus de huit heures à dépêcher un véhicule et des spécialiste techniques et scientifiques à Annecy. Ce délai exorbitant aurait pu avoir des conséquences tragiques", écrit le syndicat policier dans un communiqué.

Synergie-Officiers rappelle ensuite que la hiérarchie de la gendarmerie a toujours refusé la mutualisation de ses services scientifiques avec ceux de la police et "constate que l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale n’est pas en mesure d’intervenir dans des délais raisonnables sur l’intégralité du territoire". Le syndicat dénonce pour finir "l’ineptie d’un système dual et dispendieux qui confine au ridicule".