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Le Brief - Ce qu'il ne fallait pas manquer à 8h ce mercredi 24 juillet : le projet de loi bioéthique présenté en Conseil des ministres, Nissan dans la tourmente et l'achat d'images de visages par Google.

Le projet de loi bioéthique

Vous en avez entendu parler depuis plusieurs mois, on rentre désormais dans le coeur du sujet. Le projet de loi bioéthique est présenté ce matin en conseil des ministres. Avec une mesure-phare, vous le savez, l'ouverture de la PMA à toutes les femmes. Mais il n'y a pas que ça dans le texte de loi. Il sera impossible de recourir à une mère porteuse, les femmes pourront sous conditions congeler leurs ovocytes et les hommes leur sperme et les personnes nées d'un don pourront accéder à certaines informations sur leur donneur et les médecins pourront communiquer plus d'informations à un patient qui vient faire un test génétique. Un point sur le calendrier : le projet de loi sera discuté à la rentrée à l'Assemblée et au Sénat, et on se dirige vers une promulgation pas avant le premier trimestre 2020.

Nissan dans la tourmente

Rien ne va plus pour l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Je vous épargne un retour sur le feuilleton Carlos Ghosn, qui dure depuis huit mois. Aujourd'hui, c'est une mauvaise nouvelle pour Nissan. Le constructeur japonais s'apprête à supprimer pas moins de 10.000 emplois dans le monde. Ça représente environ 7% des 139.000 collaborateurs dans le monde. Ce n'est pas tout, puisque les bénéfices de Nissan devraient encore baisser de moitié, cette année, à tout de même 1 milliard 400 millions d'euros. Et le principal responsable de cette situation très délicate selon le patron de Nissan, je vous le donne en mille, c'est Carlos Ghosn, encore lui.

Google achète des images de visage

À votre avis, combien coûte une image de votre visage ? Question saugrenue, me direz-vous. Eh bien chez Google on prend ça très au sérieux. Un salarié du géant du Web a proposé récemment à un ingénieur new-yorkais; George, d'utiliser l'image de son visage contre la modique somme de 5 dollars, utilisables dans des bons d'achat chez Starbucks ou Amazon. Google a en fait besoin de ces images en vue d'améliorer son système de reconnaissance faciale pour les smartphones. Alors si vous croisez quelqu'un qui veut vous prendre en photo contre un peu d'argent, ce n'est pas que votre visage est beau, même si au Brief, on a aucun doute là-dessus !