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La presse quotidienne revient ce lundi sur la surpopulation carcérale qui est de plus en plus dangereuse.

À la Une des journaux ce matin, il y a notamment la surpopulation carcérale.

"Ça déborde" titre Le Républicain Lorrain.
Effectivement, c'est mathématique, 69.375 détenus pour 58.311 places, ça déborde.
Les Dernières nouvelles d'Alsace rappellent que la surpopulation carcérale alimente la violence en détention. "Dangereux trop plein", commente le journal.
Alors le Dauphiné Libéré s'interroge : "Va-t-on construire de nouvelles prisons ?".
Réponse peut-être aujourd'hui de Manuel Valls et du Garde des Sceaux Jean-Jacques Urvoas qui se rendent aujourd'hui à la prison de Nîmes : on vous en a parlé ce matin dans nos journaux.
Le Midi libre rappelle qu'en 2012, François Hollande avait annoncé la création de 6.500 places pour 2016, et que finalement il n'y en a eu que 1500.

Comment vivre sous la menace terroriste ?

C'est la question que se posent, jour après jour, vos journaux.
"L'été sous état d'urgence" : c'est la Une ce matin du Parisien-Aujourd'hui en France, avec cette photo de policiers et gendarmes lourdement armés, patrouillant sur une plage au milieu des familles.
Les vacanciers sont partagés : certains sont rassurés, d'autres se demandent si cette présence des forces de l'ordre découle d'une menace précise, et cela les inquiète.

A La Grande Motte, une retraitée, Jeannette, trouve qu'il y a "beaucoup trop de forces de l'ordre, ça gâche la vue".
Une autre vacancière explique, elle, que s'il n'y avait pas eu ces patrouilles, elle ne serait pas venue sur la plage.
Constat du journal L'Opinion ce matin : "La France s'installe dans une drôle de guerre".
Constatant les annulations d'événements populaires en série, comme la braderie de Lille, le quotidien se demande : "D'où vient ce sentiment désagréable qu'à chaque petit renoncement dans notre mode de vie, Daech marque des points dans son macabre dessein de saper notre démocratie". L'Opinion s'interroge sur le coût de ces "petits accommodements", tout en reconnaissant qu'il n'y a sans doute pas d'autre solution.

Alain Juppé est à la Une de Libération.

Libération se pose cette question : Alain Juppé est-il un néo-Balladur ?
En fait, c'est surtout Nicolas Sarkozy qui multiplie les comparaisons avec 1995, parce que cela s'arrange bien.
Souvenez-vous 95 : Edouard Balladur donné archi-favori par les sondage, et puis, deux mois avant la présidentielle, la remontée fulgurante de Chirac, avec le succès que l'on sait.
L'histoire, on le comprend, plait assez à Nicolas Sarkozy qui a récemment déclaré devant ses proches : "Juppé me fait penser point par point à Balladur : il n'a pas de charisme. Quelqu'un qui n'a pas de charisme ne peut pas être élu".
Il est savoureux de se souvenir qu'en 1995, Edouard Balladur était soutenu par un certain Nicolas Sarkozy.

Juppé en Une de Libération, et François Hollande en première page du Figaro.

Le président Hollande qui s'interroge sur sa candidature, le journal revient sur les déclarations du président dans l'avion qui le ramenait de Rio.
Et dans Le Figaro toujours, nous vous invitons à lire ce savoureux feuilleton de l'été, où le journal imagine ce que pourraient être les 100 premiers jours des différents candidats à la présidentielle, s'ils étaient élus.
Et aujourd'hui, et bien c'est François Hollande, justement qui est réélu !
Comment ? Et bien il y eut "la primaire à gauche, gagnée in extremis face à Arnaud Montebourg, cet incroyable premier tour où le président sortant pris la deuxième place loin derrière Marine Le Pen mais juste devant Nicolas Sarkozy. Puis le Front républicain au second tour, avec 50,5% des voix pour Hollande".
Nicolas Sarkozy rêve de voir Juppé se "Balladuriser" mais ce scénario là, c'est assurément son cauchemar.