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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

"Nous, Françaises et musulmanes", c’est la Une de Libération ce matin.

"A l'heure où leurs corps et leurs libertés cristallisent le débat politique sans que leurs voix soient entendues", Libé est allé à la rencontre de ces Françaises de culture musulmane, de tous âges, de toutes classes sociales.
On lit les mots d'Hacina, Alia, Fatima, Nassima, Nada et de Sandra. Une mosaïque de situations, d'expériences et de sensibilités.
Mais un point commun émerge, le sentiment de faire les frais d'un amalgame avec le terrorisme, d'être ostracisée dans son propre pays.
Fatiha, qui vit à Nice, qui porte un voile sur ses cheveux, raconte comment à la minute de silence du 18 juillet, trois personnes qui se trouvaient à côté d'elles ont dit : "Venez, on part, on n'a pas envie de rester à côté de gens comme eux".

Information du Figaro ce matin.

À ce jour, 1.954 mineurs sont signalés comme radicalisés en France. Un chiffre en augmentation de 121% depuis le recensement de janvier dernier. Vous savez qu'en l'espace d'une semaine, quatre ados ont été appréhendés, alors qu'ils entendaient passer à l'acte.
Selon un psychanalyste, cette recrudescence s'explique par le fait "qu'il y a un terreau de radicalité propre à l'adolescence".

"Génération djihadiste" : c'est l'édito que signe Yves Thréard ce matin en Une du Figaro. Que faire ? Comment détecter ces jeunes, éviter que la contagion se propage ? Notre éditorialiste constate que le traditionnel arsenal de la justice des mineurs est dépassé. Il estime également que face à ce fléau, "la reprise en main de notre système scolaire s'avère urgente".

Le point de vue très intéressant d'un professeur de droit public de Reims, dans L'Humanité en page 16.

Il explique posément que Nicolas Sarkozy n'a pas le droit d'être réélu président de la République, que c'est tout bonnement illégal.
Comme tout ancien président, il est en effet membre de droit à vie du Conseil constitutionnel, or on ne peut pas être membre de ce conseil et disposer d'un mandat électoral. On peut imaginer que Nicolas Sarkozy démissionne du Conseil constitutionnel mais étrangement, il ne peut pas. En tant que membre, il peut ne pas siéger mais il ne peut pas démissionner.
Nicolas Sarkozy peut dont tout à fait à être réélu président de la République, mais selon Thomas Hochmann, cette élection serait illégale.