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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

On parle beaucoup de la primaire à droite dans vos journaux et du premier débat de ce soir entre les sept candidats.

"Le grand rendez-vous de la droite et du centre", c'est la Une du Figaro.
Le Figaro qui met en place un dispositif exceptionnel sur son site lefigaro.fr. Dès 17h, on pourra découvrir les coulisses, depuis le studio de la Plaine Saint-Denis et à 19h45, Yves Thréard interviendra en vidéo, en direct, pour commenter les ultimes préparatifs.
Ainsi de suite, toute la soirée, jusqu'au Débrief vers 23h15, toujours avec vous Yves Thréard.
Le Figaro qui se penche sur le dispositif de la soirée. Chaque candidat aura 17 minutes pour convaincre, pas une de plus.

Parmi les sept candidats de la primaire, Alain Juppé bien sûr, qui est en Une du Parisien-Aujourd’hui en France ce matin.

Pour le journal, son calcul est simple : "le temps se prête à l'avènement d'un homme droit dans ses bottes". Dans une France traumatisée par le terrorisme, déchirée par les tensions communautaires et minée par le chômage, il cultive sans se forcer son image de sage austère, figure paternelle, expérimentée et rassurante. Une stratégie aussi parfaite qu'une ligne droite pointant vers l'Élysée.
Un seul bémol pour Le Parisien : l'histoire montre qu'en France le pouvoir se conquiert rarement en ligne droite.

Ce n'est pas Alain Juppé, mais le président Hollande qui est en Une de Libération ce matin.

Le Parisien se penche sur la stratégie de Juppé et voici celle de Hollande selon Libé : "Au fond, se dit-il, qui s'est imposé à gauche pour présenter un recours crédible ? Personne, même si les talents ne manquent pas".
Pour le président sortant, l'objectif consiste à instiller dans l'opinion des expressions en demi-teintes, voire minimalistes, qui conduiront à un choix très cérébral : "somme toute", "en fin de compte", "faute de mieux".
Vous me direz que cela ne fait pas rêver mais le problème, c'est que cela fait longtemps que la politique ne nous fait plus rêver.