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SAISON 2016 - 2017

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

"On ne s'attendait pas à ce qu'ils veuillent nous tuer".

Comme Europe 1, Le Parisien-Aujourd’hui en France a pu recueillir les mots d'un des quatre policiers victimes d'une violente attaque aux cocktails molotovs, samedi dans l'Essonne.
"On ne s'attendait pas à ce qu'ils veulent nous tuer". Dans cette phrase, toute la sidération de ces fonctionnaires, de ceux qui souvent se sont engagés par vocation, pour servir, pour protéger la population et qui découvrent que certains souhaitent leur mort. Rappelons qu'à l'heure actuelle, ces assaillants courent toujours.

Dans Le Parisien de ce matin, il y a aussi les portraits des deux policiers grièvement brûlés, l'un est toujours entre la vie et la mort.
Vincent, 28 ans, ce jeune adjoint de sécurité qui "avait toujours rêvé de devenir gardien de la paix", raconte un collègue.
Et puis il y a sa collègue, Jenny, 39 ans.
Une mère de trois enfants, qui porte l'uniforme depuis 19 ans et qui, "malgré la violence de l'agression, elle qui est brûlée sur 10 à 20% de la surface du corps, garde le sourire".
Le sourire malgré la violence, l'humanité contre la barbarie.

François Hollande a-t-il raison de s'interroger ? Au vu de ce qui se passe en Syrie, il ne sait pas s'il doit recevoir Vladimir Poutine le 19 octobre prochain.

Oui, répond Libération, qui consacre sa Une à cette question : "Poutine, comment l'arrêter ?".
Libé écrit : "Comme personne ne penche enclencher la mécanique d'un conflit armé avec la Russie, il reste un choix cruel : ne rien dire, ou bien parler en vain".
À moins qu’entre la guerre et la reddition, il existe des moyens intermédiaires, symboliques mais douloureux pour l'orgueil russe. Des gestes diplomatiques, une mise à l'écart ostensible ou encore la menace d'organiser le Mondial de football 2018 ailleurs que dans un pays dirigé par un criminel de guerre.

L'hésitation de François Hollande à recevoir Poutine, elle ne séduit pas Le Figaro.
Yves Thréard signe l’édito de Une ce matin et ce qui le gêne ce n'est pas tant que le président hésite, mais qu'il expose ses atermoiements sur la place publique, et qui plus est dans une émission de divertissement.