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SAISON 2015 - 2016

Chaque matin, Samuel Etienne revient sur ce qui fait la Une des quotidiens nationaux.

 

Cette chronique a été réalisée par Sébastien Guyot.

À la Une de vos journaux ce matin, ce sont les entreprises et leurs attentes vis-à-vis des politiques.

La traditionnelle Université d'été du Medef s'ouvre ce matin. Traditionnelle certes, mais dans un contexte particulier, en année de présidentielle.

"Les patrons entrent en campagne" : le plus gros titre de La Croix.
"Les entreprises interpellent les candidats" : celui du Figaro.
"Ce que le Medef demande aux candidats pour 2017" : la Une des Échos ce matin, auxquels il n'a pas échappé que les principaux candidats à la Primaire à droite allaient faire un petit tour à Jouy-en-Josas. Le ministre de l'Économie Emmanuel Macron fera également le déplacement.

Opération séduction des politiques en direction des patrons, mais pas sûr que ceux-ci se laissent charmer.

"La grande désillusion" : c'est l'édito du Figaro ce matin. Gaëtan de Capèle écrit : "Il n'est pas certain, c'est un euphémisme, que le quinquennat de François Hollande laisse un souvenir impérissable aux chefs d'entreprise. On peut les comprendre : depuis 2012, ils volent de désillusion en désillusion".
Même constat de La Croix : à quelques mois de la présidentielle, les chefs d'entreprise affichent une méfiance croissante vis-à-vis de la classe politique. Rappelant notamment que Nicolas Sarkozy a beaucoup promis en 2007 et finalement assez peu réformé.

Le patron du Medef, Pierre Gattaz, sera ce matin l'invité de Jean-Pierre Elkabbach, à 8H20, sur Europe 1.

"Non, tout ne lui sourit pas", c'est de Marine Le Pen dont Le Parisien-Aujourd’hui en France parle ainsi ce matin.

Car le journal constate que la présidente du FN n'engrange pas dans les sondages, malgré le débat sur la sécurité, sur la lutte contre le terrorisme. Marine Le Pen a été très discrète ces dernières semaines dans les médias, pensant peut-être que l'actualité jouait pour elle.
Stratégie peut-être ratée selon le journal, qui relève qu'elle baisse de cinq points auprès des sympathisants du Front national, dans la dernière enquête Ipsos.
"Non, tout ne lui sourit pas" constate donc Le Parisien, qui identifie par ailleurs plusieurs gros obstacles à lever avant 2017 : un père déterminé à se venger, une nièce qui lui fait de l'ombre, une image à adoucir ou encore une ligne politique à clarifier.

Pour finir, restons avec Le Parisien un instant qui nous invite à rencontrer "Mamie Graffiti".

Mamie Graffiti, 80 ans, qui passe ses nuits à peindre sur les murs de Paris, à dessiner des chats, son thème de prédilection, sans aucune autorisation, comme les graffeurs et les tagueurs.
Bon, il faut dire qu'on n'est loin de la pollution visuelle de certains tags, et que ses chats ont de l'allure. D'ailleurs, aucun des sept chats qu'elle a graffé en un an dans le quartier du Marais, n'a été effacé.
Pourquoi cette activité ? Pour ne pas s'ennuyer à la retraite, explique Liselotte Nissen, d'origine danoise et puis ça plait bien à sa famille : "mes petits-enfants, ça les amuse d'avoir une grand-mère délinquante" explique notre Mamie Graffiti, à découvrir ce matin dans Le Parisien.