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La presse quotidienne revient ce vendredi sur les photos de deux enfants, celle d'Omrane qui a été victime d'un bombardement à Alep et celle d'Hamza Ben Laden, qui veut reprendre le macabre flambeau de son père.

Pour commencer deux photos d'enfants :

Ils ne se connaissent pas, ne se croiseront jamais, mais la presse les met tous les deux à la Une ce matin : Omrane et Hamza.

Omrane d'abord. Sa photo est en première page de Libération, vous la retrouvez aussi dans les Échos. Omrane a quatre ou cinq ans, il vit à Alep en Syrie. Sur la photo, il est couvert de poussière, le visage à moitié ensanglanté, le regard complètement perdu et absent. Omrane vient d'échapper à un bombardement. Son visage est celui d'une guerre sans fin qui a déjà fait près de 300.000 morts, rappelle Libération.

Ce matin dans la presse, on parle donc d'Omrane mais aussi d'Hamza. Sur la photo dans le Figaro, il porte un turban blanc sur la tête, une veste militaire sur le dos, il a le visage d'un jeune adolescent mais en réalité la photo date un peu parce qu'aujourd'hui Hamza a 25 ans. Hamza Ben Laden est le plus jeune fils d'Oussama Ben laden, il reprend le macabre flambeau du père et vient de lancer un appel à la guerre en Arabie Saoudite et au Yémen.

A la Une de la presse également ce matin, une certaine impatience.

A croire que vos journaux ont déjà envie d'être en mai 2017 car la présidentielle s'invite en Une de l'Opinion, des Échos, du Figaro, du Télégramme mais aussi de Vaucluse matin. A chaque fois sous un angle différent : "Le PS en mille morceaux lance sa primaire » pour Le Figaro, "Prêts à en découdre" en Une du Télégramme avec une photo d'Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. Les Échos, eux, mettent Emmanuel Macron en première page "Ses ambitions pour 2017 restent cachés", dit le Journal.

"Elles sont fantastiques!"

C'est le titre de l’Équipe ce matin. Elles, ce sont les handballeuses de l’Équipe de France qui se sont qualifiées pour la finale des JO grâce à une victoire sur le fil hier soir en demi contre les Pays Bas. Une scène de joie qui fait plaisir à voir en première page, des bleues qui hurlent de bonheur. Reste aux hommes à les imiter aujourd'hui...

Mais avant ça, un petit tour au cirque...

Ambiance clown triste et dépression à la ménagerie. "Été meurtrier pour les cirques à l'ancienne", c’est à lire dans le Figaro. Le journal a suivi au Pays Basque, le cirque Roger Lanzac. Un chapiteau de 1.000 places de plus en plus difficile à remplir, alors qu'il n'y a plus qu'une représentation par jour. Comme si le public était passé à autre chose tout comme les mairies qui sont de plus en plus nombreuses à prendre des arrêtés pour interdire les spectacles d'animaux. Les lions deviennent persona non grata. Près de 70 % des cirques à l'ancienne seraient aujourd'hui sans activité, c’est ce que dit James Zavatta, petit-fils d'Achille qui lui, à l'époque, n'avait aucun mal à remplir les gradins.

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