Renault/Espionnage : un cadre nie en bloc

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Michel Balthazard, l'un des trois cadres de Renault mis à pied dans l'affaire d'espionnage industriel, a "réfuté" mardi les accusations portées par le groupe automobile, se disant "victime d'une affaire qui le dépasse", à l'issue d'un entretien avec la direction."Renault porte contre moi des accusations très graves que je réfute totalement. Il m'a été exposé des faits que je réfute également", a déclaré à la presse M. Balthazard, à l'issue de son entretien préalable à un éventuel licenciement, au siège du groupe automobile à Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Membre du comité de direction de Renault, M. Balthazard a dénoncé "une atteinte grave à sa dignité et son intégrité". "Je n'ai qu'un seul objectif: faire reconnaître que je n'y suis pour rien dans cette affaire et que mon intégrité ne peut être mise en cause", a-t-il dit à sa sortie, après un entretien d'environ trois quarts d'heure. Trois cadres dirigeants de Renault ont été mis à pied le 3 janvier par le constructeur, qui les soupçonne d'avoir divulgué à l'extérieur des informations sensibles. Ils ont été tous trois convoqués mardi après-midi pour un entretien préalable à un éventuel licenciement.