La cour d'appel de Paris rendra le 21 juin sa décision concernant le parfumeur Marionnaud, poursuivi par des salariés licenciés d'un sous-traitant qui l'accusent de ne pas avoir respecté ses obligations à leur égard, a-t-on appris jeudi de source syndicale.
Le parquet a demandé aux juges de confirmer le jugement prononcé en première instance par la première chambre civile du tribunal de grande instance de Paris, qui avait débouté le comité d'entreprise du site de Courtaboeuf (Essonne) de la société CEPL, a précisé Guy-Samuel Nyoumsi, délégué CFDT.
Les salariés du site reprochent à Marionnaud, qui avait externalisé cette plate-forme logistique en 2006, de confier ces activités à une autre entreprise, située en Seine-et-Marne. Cette décision doit se traduire par la fermeture du site et la suppression de 75 emplois. Le CE et les organisations syndicales demandent que Marionnaud reprenne directement les salariés.