Les Bourses européennes se relancent

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avec agences , modifié à
Les marchés ont repris des couleurs mardi malgré la dégradation de la note de l'Italie.

Portées par la bonne tenue de Wall Street qui évoluait en légère hausse à l'ouverture mardi, les Bourses européennes ont bien tenu le choc. Il faut dire que les investisseurs avaient anticipé l'abaissement de la dégradation de la note de l'Italie par l'agence Standard and Poor's. La Bourse de Paris est ainsi parvenue à rebondir mardi malgré le repli des valeurs bancaires, prenant 1,50% sur des espoirs de nouvelles mesures de soutien de la banque centrale américaine (Fed) et d'avancées sur le dossier grec. Le CAC 40 a gagné 44,05 points à 2.984,05 points, dans un volume d'échanges de 2,693 milliards d'euros. La veille, il avait perdu 3,00%.

Embellie sur les places européennes

L'indice vedette Dax de la Bourse de Francfort a également terminé en nette hausse mardi, à la faveur de nouvelles pas trop mauvaises en provenance de Grèce, d'une chute moins prononcée que prévu du baromètre ZEW et malgré la dégringolade de Lufthansa. Le Dax a fini sur un net rebond de 2,88% à 5.571,68 points, reprenant le terrain cédé la veille, où il avait perdu 2,83%.

La Bourse de Milan a clôturé sur une hausse de 1,91% malgré la dégradation de S&P. L'indice vedette, le FTSE Mib, a achevé la séance sur une progression de 1,91% à 14.356 points. La Bourse de Londres a fini en hausse de 1,98% L'indice Footsie-100 des principales valeurs a gagné 104,15 points, pour clôturer à 5.363,71 points.

Les valeurs bancaires à la peine

En revanche, les valeurs bancaires restent les premières affectées par les doutes du marché, à l'image de BNP Paribas (-5,16% à 25,28 euros), Crédit Agricole (-3,19% à 4,73 euros) et Société Générale (-6,70% à 16,51 euros). "Les craintes sur la santé des banques et leur exposition à la zone euro sont toujours là", a analysé Yves Marçais, vendeur d'actions chez Global Equities.

L'agence de notation Standard and Poor's a abaissé lundi d'un cran, de "A+" à "A", la note de l'Italie, en raison des faibles perspectives de croissance, qui vont compliquer la réduction du déficit et de la dette, et de la fragilité de la majorité de Silvio Berlusconi. Une annonce qui intervient dans un climat particulièrement pesant après l'échec de la réunion des ministres européens des Finances qui ne sont pas parvenus à s'accorder sur l'octroi d'un nouveau prêt à la Grèce, toujours sous la menace d'un défaut de paiement.