La création d'un gouvernement de coalition s'annonce difficile en Grèce

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www.boursier.com , modifié à
La gauche radicale, arrivée en deuxième position aux élections législatives a d'ores et déjà fait savoir qu'elle ne formerait pas de gouvernement d'union avec les conservateurs...

Les conservateurs de Nouvelle Démocratie (ND) arrivés en tête des élections législatives en Grèce (18,85%, 108 députés) vont avoir du fil à retordre pour former leur gouvernement de coalition, nécessaire à la poursuite des réformes engagées en échange de l'aide internationale (UE/FMI). La gauche radicale, arrivée en deuxième position aux urnes (16,8% des voix, 102 élus) a d'ores et déjà fait savoir qu'elle ne formerait pas de gouvernement d'union avec le ND. "Il ne peut y avoir de gouvernement de salut national puisque la signature de M. Antonis Samaras (chef de file de ND) n'a pas apporté le salut mais provoqué une tragédie", a déclaré Alexis Tsipras, chef de file de la coalition Syriza, d'après les propos rapportés par Reuters. Par ailleurs, une alliance avec le parti socialiste, le Pasok qui n'a obtenu que 13,2% des voix, soit 41 élus et qui a soutenu les mesures d'austérité, ne permettrait pas aux conservateurs d'obtenir la majorité absolue de 151 sièges à la Vouli (Parlement grec). Pourtant, le temps presse... D'après trois responsables grecs du ministère des Finances interrogés par Reuters, le pays pourrait se retrouver à court de financements d'ici la fin du mois de juin en l'absence d'un gouvernement apte à négocier une nouvelle tranche d'aide avec l'UE et le FMI.