L'ouverture du capital des aéroports gelée

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avec Reuters

Le processus d'ouverture du capital des grands aéroports régionaux est gelé sur fond de divergences entre les collectivités locales et l'Etat, rapporte La Tribune dans son édition datée de mardi.

L'Agence des participations de l'État (APE) a engagé l'an dernier une réflexion sur la vente d'une partie de ses participations dans les sociétés qui gèrent les aéroports régionaux. Ces aéroports sont détenus à 60% par l'Etat, 25% par les chambres de commerce et d'industrie et à 15% par les collectivités territoriales. Celles-ci veulent acheter tout ou partie des parts de l'Etat pour éviter qu'il ne les cède à des acteurs privés, écrit La Tribune.

L'annonce de l'ouverture du capital de quatre premiers aéroports - Lyon, Toulouse, Bordeaux et Montpellier - était attendue début avril. Mais rien n'a été annoncé à ce moment-là et le dossier n'a pas semblé évoluer depuis. L'Etat veut céder un peu moins de 50% du capital des aéroports régionaux pour récupérer quelques centaines de millions d'euros, précise La Tribune. Vinci a confirmé début mai regarder certains aéroports, notamment Lyon, Montpellier et Toulouse.

Parmi les candidats pressentis figurent également Aéroports de Paris (ADP), Keolis, filiale de la SNCF, Veolia, déjà gestionnaire des aéroports de Beauvais et de Nîmes, ou encore les fonds infrastructure de la Caisse des dépôts (CDC) et de la banque d'investissement australienne Macquarie.