L'avocat de Renault pointe du doigt la DCRI

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L'avocat du constructeur automobile Renault Me Jean Reinhart a accusé la DCRI (direction centrale du renseignement intérieur) de donner à des médias des "éléments d'information" qui "portent préjudice d'une façon générale à l'image de Renault", dans un entretien diffusé mardi matin sur France Info.

"La DCRI a en main un certain nombre d'éléments et donne à un certain nombre de médias des éléments d'information qui sont parcellaires, qui sont inutiles, qui sont grossiers et qui portent préjudice d'une façon générale à l'image de Renault", a-t-il souligné.

Interrogé sur le fait de savoir si la DCRI agissait ainsi pour manifester un "mécontentement" après avoir été tenue à l'écart du dossier au début de l'affaire, l'avocat de Renault a répondu: "A l'évidence, c'est une hypothèse". "La DCRI a fait savoir d'ailleurs aux personnes qui ont été auditionnées que, bien sûr, les choses auraient extrêmement différentes si (...) la DCRI avait été saisie dès le mois d'octobre, ou novembre ou (...) décembre 2010", a conclu l'avocat.

Cette déclarations interviennent alors que des perquisitions ont été menées ces derniers jours par la DCRI dans les bureaux des trois cadres de Renault soupçonnés d'espionnage par le groupe automobile et que des ordinateurs ont été saisis, a-t-on appris mardi de source proche du dossier.