La cour d'appel d'Aix-en-Provence a condamné la société Fralib à régler des salaires impayés de 2011 à une trentaine d'employés de son usine de Gémenos (Bouches-du-Rhône), que la direction de l'entreprise considérait comme grévistes alors que l'usine était fermée, a-t-on appris mardi auprès de l'avocat des salariés.
"La cour d'appel a confirmé jeudi une ordonnance du conseil de prud'hommes de Marseille du 15 décembre 2011, demandant de payer les salaires entre le 2 septembre et le 31 octobre 2011", a indiqué Me Amine Ghenim, l'avocat des salariés en lutte.
Une trentaine de salariés de la seule usine en France qui produisait les thés Lipton et les infusions Eléphant, dont une moitié étaient des salariés protégés et l'autre moitié des employés ayant accepté leur licenciement, avaient été privés de salaire du 2 septembre au 31 octobre 2011.