Des PME au chevet de Neo Securité

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avec AFP

Une organisation patronale du gardiennage a annoncé samedi qu'elle allait soumettre le 2 mai à l'Elysée une offre de reprise des 5.000 emplois menacés en cas de faillite de Néo Sécurité. Ces PME françaises se partageraient les clients et les salariés de Né Sécurité, en cessation de paiement, et sur le sort duquel le tribunal de commerce doit se prononcer le 3 mai.

Leur offre serait concurrente de celle qu'a dit envisager le numéro un mondial du secteur, le suédois Securitas.

Le Syndicat National des Entreprises de Sécurité (SNES), qui se présente comme la première organisation patronale du gardiennage, annonce dans un communiqué qu'il sera reçu en délégation à l'Élysée mercredi "pour exposer ses propositions de reprise groupée par partie de ses entreprises adhérentes des 5.000 emplois de Néo".

Cette reprise se ferait "sans aucun recours à de nouvelles aides publiques", a ajouté le SNES alors que l'Elysée s'est déclaré jeudi prêt à un effort financier pour éviter la faillite à Néo Sécurité.