Asie : les Bourses évoluent en ordre dispersé

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www.boursier.com , modifié à
Les bonnes nouvelles en provenance de la Chine sont occultées par les inquiétudes européennes...

Les Bourses asiatiques commencent la semaine en ordre dispersé, sur fond de craintes sur la croissance mondiale et de statistiques chinoises meilleures que prévu en septembre. A Tokyo, l'indice Nikkei avance de 0,2% peu avant la clôture, tandis que Hong Kong cède 0,1%, le Shanghai Composite perd 0,7%, Taiwan cède 0,2% et Séoul recule de 0,4%. De son côté, Sydney cède 0,07%, Singapour est proche de l'équilibre (+0,05%) et Bombay (indice BSE Sensex) baisse de 0,3%. Vendredi, Wall Street avait également terminé en demi-teinte (+0,02% pour les Dow Jones, -0,17% pour le Nasdaq), tandis que l'EuroStoxx 50 avait cédé 0,7%. Statistiques chinoises meilleures que prévu La publication de statistiques chinoises meilleures que prévu n'ont pas suffi à rassurer les investisseurs, qui craignent l'effet négatif du ralentissement de l'économie mondiale sur les résultats des entreprises asiatiques au troisième trimestre... Les exportations chinoises ont rebondi de 9,9% en septembre sur un an, après +2,7% en août, alors que les économistes s'attendaient à une progression limitée à 5,5%. Les importations ont aussi augmenté un peu plus que prévu, de 2,4%, contre 2% attendu... De son côté, l'inflation a ralenti à 1,9% sur un an, un chiffre conforme aux prévisions. Toutefois, les analystes financiers estiment que cette embellie relative ne sera pas durable, et que l'économie chinoise continuera de connaître des vents contraires dans les prochains mois sous l'effet de la crise mondiale, en particulier de la récession en Europe, où le sort de l'Espagne continue de préoccuper. Sommet européen voué à l'échec ? Au sujet de l'Europe, les investisseurs craignent que le sommet des chefs d'Etats prévu les 18 et 19 octobre ne débouche pas sur des résultats spectaculaires, l'Espagne refusant toujours de demander une aide financière malgré ses difficultés. Quant à la Grèce, elle pourrait finalement obtenir un moratoire de deux ans pour mener à bien ses réformes structurelles, si l'on en croit des informations publiés hier par 'Der Spiegel'.