True Detective : le début de la saison 2 déçoit

Colin Farrell True Dective 1280 HBO
Colin Farrell campe le rôle d'un policier alcoolique et aux méthodes brutales. © Photo HBO
  • Copié
avec AFP , modifié à
La série culte, qui a repris dimanche soir, a reçu un accueil mitigé outre-atlantique.

Une des séries les plus attendues de l’année revient. True Detective, objet télévisuel adulé par la critique, a repris dimanche soir aux Etats-Unis pour une deuxième saison de huit épisodes. La première saison, avec Matthew McConaughey et Woody Harrelson dans le rôle d’un duo de policiers que tout oppose, avait rencontré un immense succès, récompensé par cinq Emmy Awards. Pour ce nouvel opus, True Detective a délaissé les décors poisseux de la Louisiane pour les paysages brûlés de la Californie et a totalement renouvelé son casting. Mais la nouvelle recette n’a pas été du goût des critiques, assez mitigés.

Le trailer de la saison 2 :

Un trio de policiers et un criminel. Pour cette nouvelle saison, l'intrigue se concentre sur un trio de policiers et un criminel. Comme pour la saison 1, le casting vaut le détour. L'Irlandais Colin Farrell y joue le rôle de Ray Velcoro, un policier "ripou" et alcoolique aux méthodes brutales, accompagné d’une inspectrice irréprochable, jouée par Rachel MacAdams, et d’un jeune flic tourmentée, interprété par Taylor Kitsch. Ces trois-là enquêtent sur l’assassinat d’un notable de la ville fictive de Vinci, près de Los Angeles, qui était associé avec un criminel incarné par Vince Vaughn.

Un scénario plus linéaire. Seul point commun avec la saison précédente : Nic Pizzolatto, le créateur de la série, reste aux manettes. "Il n'y a aucune relation entre les histoires et les personnages, nous avons voulu faire quelque chose de complètement nouveau", affirme-t-il dans la campagne de promotion de la chaîne de télévision HBO, qui diffuse la série. Résultat : moins de flash-backs et de dialogues philosophiques, comme dans la saison 1, et un scénario plus linéaire.

Des critiques mitigées. Mais ce virage opéré par le showrunner Nic Pizzolatto a dérouté une partie des critiques. Pour le magazine spécialisé Variety, au moins les trois premiers épisodes visionnés par les critiques sont "regardables mais l'inspiration obsédante de la saison précédente semble se tarir de la prose de Nic Pizzolatto". The Hollywood Reporter remarque lui combien il est difficile de succéder à la précédente saison, regrettant que la deuxième tienne les téléspectateurs à "distance". L’an dernier, True Detective avait réuni près de 12 millions de personnes en moyenne par épisode, la meilleure audience de l’histoire de HBO.