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Frédéric Michel (envoyé spécial dans le Haut-Vernet) / Crédits photo : THIBAUT DURAND / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP
L'unité cynophile, spécialisée dans la recherche de restes humains, a quitté le hameau du Haut-Vernet. Les experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) vont désormais poursuivre leurs analyses à partir des ossements de l'enfant retrouvés samedi dernier.

Une centaine de gendarmes restaient mobilisés mercredi au Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), en quête de nouveaux indices pouvant expliquer les circonstances de la mort du petit Emile, le garçonnet disparu en juillet dont une partie des ossements et les vêtements ont été retrouvés depuis samedi.

Une étude approfondie des ossements

Le dispositif policier commence à être allégé. L'unité cynophile, spécialisée dans la recherche de restes humains, a quitté le hameau du Haut-Vernet. Désormais, l'espoir de connaître un jour la vérité repose en partie sur le travail des scientifiques. Après avoir pu formellement identifier le crâne du petit Émile, les experts de l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) poursuivent à Pontoise leurs analyses.

Ils ont déjà relevé des traces de petites fractures, fissures et morsures post-mortem, qui ne sont pas à l'origine du décès de l'enfant puisque survenu après sa mort. Une étude approfondie des ossements est en cours. Les experts de l'IRCGN tentent aussi de faire parler les vêtements de l'enfant découverts éparpillés près d'un ruisseau et dans une zone difficile d'accès, à 150 mètres en contrebas du chemin où la promeneuse est tombée sur le crâne de l'enfant.

Mardi, le procureur d'Aix-en-Provence a également indiqué que onze signalements récents doivent être vérifiés. 1.696 renseignements par mail, lettres ou appels téléphoniques ont été examinés depuis le début de l'affaire.