Julie Gayet réclame 50.000 euros à Closer

© MAXPPP
  • Copié
avec AFP , modifié à
JUSTICE - Le magazine confirme avoir reçu l'assignation... et annonce sortir de nouvelles photos vendredi.

L'hebdomadaire Closer, qui a révélé une liaison entre le président François Hollande et l'actrice Julie Gayet, a reçu une assignation de la comédienne pour atteinte à la vie privée, a-t-on appris jeudi de source proche du journal.

L'actrice réclame 50.000 euros de dommages et intérêt, 4.000 euros pour les coûts de procédure, ainsi qu'une publication judiciaire sur la moitié de la couverture du magazine. Contactée, la direction de Closer a confirmé l'assignation mais s'est refusée à tout commentaire sur ce sujet. En revanche, Closer a indiqué qu'il préparait une nouvelle édition spéciale, qui paraîtra en kiosque vendredi matin, avec "de nouvelles photos et informations exclusives" sur cette affaire.

Un procès "dans les prochaines semaines". Le procès opposant Julie Gayet à l'hebdomadaire Closer se tiendra "dans les prochaines semaines" devant le tribunal de grande instance de Nanterre, a-t-on appris vendredi de source judiciaire. Il "n'est pas en référé et l'audience aura lieu devant une chambre civile du tribunal", a indiqué la source, sans plus de précisions.

Hollande n'attaquera pas... Mardi soir, lors de son grand oral devant la presse, le chef de l'Etat a annoncé qu'il n'attaquerait finalement pas le magazine people après ces révélations. Il "se retient", selon ses mots, à cause de son immunité. Je suis protégé par une immunité, et vous le savez, c'est-à-dire qu'on ne peut pas m'attaquer. Puis-je attaquer les autres?", a-t-il développé. "Si je me retiens, c’est que je ne veux pas qu’il y ait deux poids deux mesures", a-t-il précisé. Regardez l'extrait vidéo : 

... mais fait part de son "indignation totale". Cette posture n'empêche pas François Hollande d'avoir un avis sur le scoop de Closer. Rapidement après la parution du magazine, vendredi, le président a déploré "les atteintes au respect de la vie privée". Une sortie en tant qu'homme plus qu'en président de la République pour condamner la forme, mais pas le fond. Dans son communiqué, le chef de l’État n'a ainsi pas démenti les révélations du magazine.

Valérie Trierweiler toujours hospitalisée. Ces révélations ont affecté la Première dame. Valérie Trierweiler a été hospitalisée samedi, au lendemain de la parution de la Une choc. D'après les informations d'Europe 1, elle se trouverait toujours, une semaine après les faits, dans un "état de fatigue nerveuse extrême". Et si elle se dit déterminée devant certains proches, elle apparaît plus abattue, résignée, devant d'autres.

sur le même sujet, sujet,

ZOOM - Hollande-Gayet, l'affaire qui affole les magazines

INFO - La "fatigue nerveuse extrême" de Valérie Trierweiler

POLEMIQUE - Villa Médicis : imbroglio autour de Julie Gayet

ZOOM - Hollande "n'a pas pris de risques" pour sa sécurité

INFO - Hollande-Gayet : le gros coup de Closer