Une start-up française remet le Nokia 3310 au goût du jour

Le Nokia 3310 remis au goût du jour.
Le Nokia 3310 remis au goût du jour.
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Ariane Lavrilleux avec GM
La start-up a récupéré 4.000 unités du smartphone. Elle les remet à neuf et les vend pour 90 euros.

C'est une antiquité de la téléphonie mobile qui revient grâce à une start-up française. Le Nokia 3310, ce téléphone des casse-cous, star des années 2000 a disparu des magasins de téléphonie quand la compagnie finlandaise a arrêté sa production en 2013, mais une jeune pousse française de quatre personnes s'est donné la mission de récupérer ces vestiges électroniques pour les revendre aux aficionados.

Un téléphone indestructible. C'était le téléphone indestructible par excellence et on ne compte plus les vidéos YouTube où des gens s'amusaient à le jeter depuis des immeubles de 20 étages. Malgré ces tortures, le téléphone ressortait intact avec quelques seulement éraflures sur la coque. Impossible également de pirater son 3310 et pour cause, il n'avait ni GPS intégré, ni connexion internet. Il était donc impossible de suivre son possesseur à la trace comme cela peut parfois être le cas avec un smartphone aujourd’hui.

4.000 unités retrouvées. Disparu depuis quelques années, le 3310 revient en 2016 grâce à l'entreprise française Lekki qui a retrouvé près de 4.000 modèles et les a réparés et recyclés. Ils paraissent désormais comme neufs. "On traverse toutes les régions du monde pour essayer de mettre la main sur les anciens stocks. On eu des stocks d'Amérique du nord ou d'Asie", explique Maxime Chanson, le fondateur de cette start-up. "On remet à neuf le téléphone avec un nouveau chargeur et une nouvelle batterie. La coque extérieure est aussi remise au goût du jour avec des couleurs plus '21ème siècle', blanc et jaune, blanc et bleu ou encore blanc et orange", détaille-t-il.

90 euros. 16 ans plus tard, le vieux 3310 a toujours les même fonctionnalités et des caractéristiques incroyables à l'ère du smartphone, notamment une autonomie de 10 jours. Devenu très tendance avec la mode du vintage, la start-up le commercialise aujourd'hui quasiment au même prix qu'à l'époque : 90 euros, sans forfait.