Orange annonce la couverture de ligne TGV Paris-Lyon en 4G

Orange couvre désormais Paris-Lyon en 4G
Orange couvre désormais Paris-Lyon en 4G © IGUEL MEDINA/AFP
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Grégoire Martinez
MOBILE - La ligne Paris-Lyon est la première à être couverte par un réseau très haut débit mobile.

Qui n'a jamais pesté contre l'absence de réseau internet dans le TGV ? Alors que la SNCF prépare actuellement l'arrivée du Wi-Fi à bord de ses rames à grande vitesse, mais reste floue sur la date exacte de mise en service, Orange, lui, est passé à la vitesse supérieure. L'opérateur a annoncé mercredi matin la couverture complète (hors tunnels), en 4G, de la ligne TGV Paris-Lyon.

Un déploiement compliqué. Pour équiper cette ligne d'un peu plus de 400 kilomètres qui accueille chaque année 40 millions de voyageurs, il aura fallu "160 techniciens pendant 16 mois, l'installation de 200 nouvelles antennes et 32.000 kilomètres de tests et de mesures" a annoncé Fabienne Dulac, directrice exécutive d'Orange France, à la presse. Un défi technique qui demande donc du temps et des investissements.

De nouvelles lignes à venir. Pour autant, il n'est pas question de s'arrêter là. La ligne Paris-Lille, déjà couverte en 3G, sera couverte en 4G début juillet 2016. La liaison Lyon-Marseille viendra ensuite. Les autres lignes TGV suivront dans les années à venir. "Cela peut paraître long, mais c'est un défi colossal" explique Fabienne Dulac. Quant à la couverture des lignes dites "secondaires", moins fréquentées, elle s'annonce, plus compliquée, car difficilement rentable. "On est en train de regarder", précise tout de même Laurent Benatar, directeur technique d'Orange France à Europe 1.

 

Et les transports en commun ? Véritable serpent de mer, la couverture des transports en commun n'est encore qu'un rêve dans nombre de villes, dont Paris. Aujourd'hui, concernant le RER, seules les stations de la ligne A entre Gare de Lyon et La Défense sont couvertes. Le constat n'est guère plus reluisant sur le métro, avec une seule ligne actuellement "en cours d'équipement", la 1. La faute à une "fenêtre de travaux très courte", explique Fabienne Dulac ainsi qu'à la "partie technique du métro qui n'a pas du tout été conçue" pour les technologies modernes, rajoute Laurent Benatar. La surprise pourrait d'ailleurs venir des métros des autres grandes villes et notamment de Toulouse, où le déploiement est déjà avancé.