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Jean-Luc Boujon (à Lyon)
Les joueurs de l'Olympique Lyonnais ont repris l'entraînement mardi, moins de 48 heures après le caillassage de leur bus à Marseille. Un caillassage dont la principale victime a été l'entraîneur de Lyon, l'Italien Fabio Grosso. Les supporters sont venus en nombre pour lui exprimer leur soutien.

Les joueurs de l'Olympique Lyonnais ont repris l'entraînement mardi, moins de 48 heures après le caillassage de leur bus à Marseille. Un caillassage dont la principale victime a été l'entraîneur de Lyon, l'Italien Fabio Grosso, touché au-dessus de l'œil par une canette et obligé de se faire poser 12 points de suture. Si Fabio Grosso n'était pas présent au centre d'entraînement, trop tôt pour une reprise, les supporters sont quand même venus lui apporter leur soutien.

"On est derrière lui, on le soutient"

"Bon rétablissement, Fabio !", peut-on lire sur une banderole devant le centre d'entraînement. Sam, supportrice depuis plus de 20 ans, est venue tout spécialement. "Avec ce qu'on a vu à la télé, quand il était en sang, ça nous touche... On est derrière lui, on le soutient. D'autant plus que c'est un personnage que j'aime beaucoup, très gentil, très humble", dit-elle.

"Faire des saluts nazis, ça n'a plus sa place dans un stade"

Des supporters très affectés par les événements de Marseille et en colère après les chants racistes et les saluts nazis observés dans le parcage des ultras lyonnais au stade Vélodrome. Gabin, du groupe des Bad Gones, condamne ces actes. "On a la rage parce que faire des saluts nazis, ça n'a plus sa place dans un stade. À l'époque, on avait des groupes nazis, des groupes fachos qui ont été dissous. On ne les a plus aujourd'hui et donc, tout ça ne devrait plus exister", lance-t-il. De son côté, Marvin estime qu'il faut les sanctionner. 

"Il va falloir les retrouver pour qu'ils soient punis par la justice et par le club. J'espère que plus jamais de la vie, ils ne mettront les pieds dans un stade ou aux abords d'un stade. Ça ne représente pas la majorité des supporters. À la base, on essaie de soigner notre image et eux la salissent encore plus", déplore-t-il au micro d'Europe 1.

Des fans lyonnais qui prônent l'union sacrée derrière leur équipe qui joue ce dimanche contre Metz. Un match déjà capital pour sa survie en Ligue 1.