XV de France 4:53
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Axel May (sur place), édité par Manon Fossat et Gauthier Delomez , modifié à
L'équipe de France, dernière formation encore invaincue dans le Tournoi des six nations, peut espérer décrocher un premier Grand Chelem depuis 2010. Il faudra pour ça l'emporter ce samedi après-midi en Écosse, avant le déplacement au Pays de Galles et la réception de l'Angleterre. Le coup d'envoi de la rencontre est prévu à 15h15 à Murrayfield, et c'est peu dire que les Bleus sont impatients d'en découdre.
REPORTAGE

Après avoir battu l’Italie et l’Irlande à domicile, le XV de France dispute ce samedi son premier match à l’extérieur du Tournoi des six nations 2022. Le rendez-vous est donné à 15h15 à Edimbourg, en Écosse, dans la mythique enceinte de Murrayfield où les Bleus ont connu il y a deux ans la plus lourde défaite de l’ère Galthié, juste avant la crise sanitaire (17-28). L'équipe de France, dernière nation encore invaincue dans ce tournoi, peut espérer décrocher un premier Grand Chelem depuis 2010. Pour cela, il faudra l'emporter samedi après-midi.

Murrayfield, et son Flower of Scotland… L’hymne que vont entonner des dizaines de milliers de supporters écossais tout à l’heure. Melvyn Jaminet, devenu en quelques matchs l’indiscutable buteur de l’équipe de France, n’a encore jamais foulé de ses crampons la pelouse de ce stade mythique. "Murrayfield c'est un peu spécial. Je ne l'ai vu qu'à la télé et déjà ça donnait quelques frissons, alors forcément j'ai hâte de découvrir ça en réel", confie-t-il au micro d'Europe 1.

Un match piège pour les Bleus ?

Dans une ambiance qui promet d'être au rendez-vous, ce match Écosse-France peut-il toutefois être piège pour les Bleus ? "Ça peut se formuler dans ces termes-là", répond Daniel Herrero, ancien joueur puis entraîneur de rugby, "mais c'est surtout un grand match dans ce Tournoi des six nations 2022. La France a été moyenne lors du premier match (face à l'Italie, NDLR), mais ils ont battu remarquablement l'Irlande il y a 15 jours", souligne-t-il dans l'émission Europe Midi Week-end.

Daniel Herrero a "la conviction absolue que ce sera un très grand match entre les deux équipes", et s'attend "à une grosse bataille" samedi après-midi. L'équipe de France va tenter d'effacer la défaite d'il y a deux ans, dans ce stade mythique. Mais selon l'ancien entraîneur, "le mot revanche n'a pas vraiment de sens dans le rugby. C'est vrai qu'il y a deux ans, ça ne s'était pas très bien passé (...). Aujourd'hui, on sait que les Écossais sont bons. Le match devrait être beau", enchérit Daniel Herrero, présent aux abords du stade écossais.

De nombreux supporters français au rendez-vous

"Un non-match", se souvient le sélectionneur Fabien Galthié, par rapport à la rencontre de 2020. Mais c’est aussi dans la défaite que l’on apprend. "Apprendre, c'est progresser et comprendre. Et je pense que nous avons beaucoup appris, nous avons essayé de comprendre et nous nous sommes préparés en conséquence cette semaine", assure-t-il. 

Et puis si le XV de France ne sait pas à quoi s’attendre à Murrayfield, il pourra toujours compter sur le soutien de très nombreux supporters français qui ont fait le déplacement à Édimbourg. Il y a du bleu, du blanc et du rouge partout dans la ville. Cela fait deux ans que les supporters de l'équipe de France de rugby n'avaient pu se déplacer à l'extérieur, et c'était justement lors de la défaite des Tricolores à Murrayfield en 2020. "Ça fait plaisir de revenir aussi pour gagner", assure un supporter venu de Charente au micro d'Europe 1. Les 10 à 20.000 Français sur place tenteront de faire entendre la Marseillaise.