Top 14 : à quelle heure et sur quelle chaîne suivre la finale entre le Stade Toulousain et l'Union Bordeaux-Bègles ?

Toulouse rêve d’un succès pour ne pas vivre une saison blanche tandis que Bordeaux-Bègles veut s’imposer comme le nouveau club phare du rugby français. Ce samedi 28 juin, le Stade Toulousain, champion en titre, rouge et noir vise un troisième Bouclier consécutif face à une équipe bordelaise qui peut réaliser le premier doublé de son histoire. Au sein du vestiaire, l'heure à la revhanche depuis le revers subi contre l'UBB en demi-finale de Champions Cup début mai (35-18). Malheureusement pour Ugo Mola, il ne pourra pas compter sur tous ses joueurs lors de cette finale puisque Antoine Dupont, Peato Mauvaka, Ange Capuozzo et Alexandre Roumat sont à l'infirmerie pour se soigner.

L'UBB, de son côté, semble avoir trouvé la formule magique puisque Sipili Falatea et Louis Bielle-Biarrey ont repris l'entraînement collectif après avoir validé toutes les étapes du protocole World Rugby. Les hommes de Yannick Bru veulent prendre leur revanche après avoir été balayés, l'an dernier, lors d'une finale qui avait marqué les esprits (59-3) . Pour les Girondins, assommés, il a fallu sécher les larmes, relever la tête et repartir au combat pour se donner à nouveau le droit de regarder Toulouse dans les yeux.

Depuis cette défaite lors de la finale, les Bordelais n'ont plus perdu contre l'ogre toulousain. Les joueurs de l'Union ont enchaîné une première victoire à Ernest-Wallon en septembre (16-12), une autre à Bordeaux en mars (32-24) puis le triomphe en Champions Cup. Surtout que le Stade Toulousain a mis du temps à se remettre dans le rythme, ils ont souvent balbutié leur rugby, peinant à se remettre de cet échec en demi-finale.

"On a vécu une saison en enfer"

"Franchement, mes admirateurs vont encore me reprendre sur le sujet, mais on a vécu une saison en enfer", a lâché le manager Ugo Mola après la demi-finale remportée contre Bayonne vendredi dernier (32-25), faisant référence aux nombreuses blessures, mais aussi aux dossiers extrasportifs, de la mort du jeune espoir toulousain Medhi Narjissi en août dernier qui a ému tout le rugby français, jusqu'aux secousses de l'affaire Jaminet.

"Je ne sais pas si vous vous rendez compte, mais trois finales d'affilée en Top 14, ce n'est pas neutre. Amusez-vous à regarder combien d'équipes ont fait ces fameux triplés", a lancé Mola. C'est bien pour cette raison que les Bordelais ne veulent pas s'enflammer. "L'année dernière, on a eu beaucoup d'euphorie. On en a pris 60 au final", a rappelé froidement le capitaine Maxime Lucu.

Portés par un pack désormais capable de rivaliser, guidés par une charnière Lucu-Jalibert au sommet de son art et bonifiés par une ligne arrière de niveau international, les Bordelo-Béglais pourront en plus compter sur le retour de leur ailier Louis Bielle-Biarrey.