6:34
  • Copié
Antoine Terrel , modifié à
Deux jours après la victoire de l'équipe de France en Fed Cup, le président de la FFT salue sur Europe 1 le travail mené par le capitaine Julien Benneteau. 
INTERVIEW

Pour les Bleues, les défaites et les brouilles ont laissé place à la victoire. En s'imposant dimanche en finale de la Fed Cup contre l'Australie, les joueuses de l'équipe de France ont offert à la France son troisième sacre dans l'épreuve, après 1997 et 2003.

La victoire de l'équipe de France "nous a procuré une immense joie", a indiqué le président de la fédération française de tennis (FFT) Bernard Giudicelli au micro de Nathalie Levy, à quelques minutes de se rendre à l'Élysée pour y être reçu, en compagnie des joueuses, par Emmanuel Macron. "C'était une émotion très forte de voir nos joueuses aller braver la n°1 mondiale Ashleigh Barty sur ses terres, et emporter ce trophée de façon exceptionnelle." 

Emmanuel Macron salue de "grandes dames". En recevant les joueuses à l'Élysée, Emmanuel Macron a estimé que la victoire des Bleues était "c'est celle de grandes sportives mais aussi de grandes dames". "Vous avez su vous réunir, former une équipe, apaiser les malentendus, retisser des liens" pour décrocher "cette victoire collective", a dit le président aux joueuses et à leur capitaine Julien Benneteau, lors d'une allocution d'environ 15 minutes dans la salle du conseil des ministres.

"Nos joueuses avaient plus envie de gagner que les Australiennes"

Pour Bernard Giudicelli, l'explication de cette victoire collective est simple : "Nos joueuses avaient plus envie de gagner que les Australiennes". Une ambition qui s'explique selon lui par les difficultés traversées par les Bleues ces dernières années, entre échecs précoces dans la compétition et brouille entre Caroline Garcia et ses coéquipières. Lors de la défaite contre la Suisse en février 2017, "elles m’avaient fait part de leur volonté d'être reconnues comme de vraies professionnelles et traitées en tant que tel", se souvient-il. Et "à partir du moment où Julien Benneteau est arrivé, les choses se sont dénouées". 

Arrivé au poste de capitaine en juin 2018, l'ancien 25ème mondial a "su nouer les fils du dialogue et mettre tout le monde dans le vestiaire pour aller caresser ce rêve fou", salue le président de la FFT.