Samir Nasri suspendu six mois pour "violation des règles antidopage"

A la suite d'une publication d'un tweet de la clinique américaine, l'Agence espagnole antidopage avait ouvert une enquête fin 2016.
A la suite d'une publication d'un tweet de la clinique américaine, l'Agence espagnole antidopage avait ouvert une enquête fin 2016. © CRISTINA QUICLER / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Alors qu'il jouait au FC Séville, Samir Nasri s'était rendu dans une clinique des États-Unis pour subir un traitement interdit par l'agence antidopage.

L'ex-international français Samir Nasri, 30 ans, sans club depuis son départ d'Antalyaspor en Turquie en janvier, a été suspendu six mois pour "violation des règles antidopage", a indiqué mardi l'UEFA.

Le joueur peut faire appel de sa suspension. Tout est parti du passage du joueur, quand il évoluait à Séville (2016-17, alors prêté par Manchester City), dans une clinique nord-américaine qui avait communiqué sur un traitement intraveineux de vitamines, "méthode prohibée" par l'Agence mondiale antidopage (AMA) comme le rappelle l'UEFA. L'ex-Bleu aux 41 sélections (5 buts) risquait quatre ans de suspension, selon la presse espagnole. Nasri, 30 ans, était en contact avec Las Palmas en Espagne après son départ du club turc d'Antalyaspor cet hiver. Il devra patienter avant de relancer sa carrière. Il peut toutefois faire appel de sa suspension.

Tout était parti d'un tweet. Point de départ : un tweet posté par une clinique de Los Angeles, Drip Doctors, qui communiquait sur "un traitement intraveineux" de vitamines fourni pour l'ancien joueur de Marseille et d'Arsenal "afin qu'il garde la forme". L'Agence espagnole antidopage (Aepsad) avait alors ouvert une enquête fin 2016. Cette pratique par intraveineuse est interdite par l'AMA, à moins, entre autres, que le joueur ne bénéficie d'un certificat. Mais l'UEFA avait refusé d'accorder une autorisation d'usage à des fins thérapeutiques (AUT) à titre rétroactif.