Rugby : Chalureau condamné pour agression mais le caractère raciste non retenu en appel

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avec AFP // Crédits : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP , modifié à
Le rugbyman international, Bastien Chalureau, a écopé, ce mardi, de six mois de prison avec sursis en appel pour des violences contre deux hommes commises en 2020. Le caractère raciste de l'agression n'a finalement pas été retenu.

Le rugbyman international Bastien Chalureau a été condamné mardi à six mois de prison avec sursis en appel pour des violences contre deux hommes commises en 2020 mais le caractère raciste de l'agression n'a finalement pas été retenu. "Bastien Chalureau n'est pas fier des violences qu'il a commises mais ce n'est pas un raciste", a déclaré à la presse son avocat, Me David Mendel, "extrêmement satisfait" de voir "que le dossier a été respecté et que Bastien Chalureau a été relaxé de cette infamante circonstance aggravante qui lui était reprochée". 

En première instance, le rugbyman de Montpellier Hérault Rugby (MHR) avait été condamné à la même peine, mais le tribunal avait estimé que les violences, commises dans la nuit du 31 janvier 2020 dans le centre de Toulouse, l'avaient bien été " en raison de la race ou de l'ethnie de la victime". Le rugbyman de 31 ans a notamment nié avoir lancé "Ça va les bougnoules ?", comme l'affirmaient les plaignants. 

Il "serait préférable" qu'il ne porte plus le maillot de l'équipe de France

"Aujourd'hui, je suis satisfait pour ce sportif qui au moment où je m'exprime est à l'entraînement, va continuer à s'entraîner et va continuer à progresser comme il l'a toujours fait depuis plusieurs années", a ajouté Moi Mendel. La deuxième ligne Bastien Chalureau compte sept sélections en équipe de France, dont une contre l'Uruguay lors de la dernière Coupe du monde, pour laquelle il avait été appelé afin de pallier la blessure de Paul Willemse. Ses démêlés judiciaires avaient resurgi peu avant le début de la compétition.

Le président de la République Emmanuel Macron s'était alors exprimé sur le dossier, estimant qu'en cas de confirmation en appel du jugement, il "serait préférable" qu'il ne porte plus le maillot de l'équipe de France.