L'Olympique de Marseille s'est dit surpris mercredi dans un communiqué que la Direction nationale de l'arbitrage (DNA) ait évoqué publiquement une erreur en faveur de l'OM lors du match gagné contre Lyon, dimanche dernier (2-1).
Le club phocéen "s'étonne que la DNA ait pris des positions publiques à l'encontre d'une décision arbitrale 48 heures après (la) rencontre", a écrit l'OM. "Cette attitude, pour le moins inhabituelle, a été reprise par le président lyonnais Jean-Michel Aulas, par ailleurs membre du comité exécutif de la Fédération française de Football, organe dont dépend la DNA", a ajouté le club dans son communiqué.
Une main avant la main
Le penalty accordé à Marseille, qui a permis à Dimitri Payet d'ouvrir le score, aurait dû être annulé, avait admis mardi Pascal Garibian, le directeur technique de l'arbitrage, car le Marseillais Morgan Sanson avait commis selon lui une faute de main offensive avant celle du Lyonnais Thiago Mendes. Une information qui avait fait immédiatement réagir Jean-Michel Aulas sur Twitter : "Garibian reconnaît que le penalty de l'OM n'aurait pas dû être sifflé (…) pourquoi la presse occulte ce fait rarissime". Le communiqué de l'OM rappelle que le dirigeant lyonnais avait également "fustigé les erreurs de la VAR et le climat insurrectionnel" et qualifié Marseille de ville "de non-droit".
"Comportement exemplaire" des supporters marseillais
Si le caillassage du bus de Lyon avant le match "est un acte injustifiable qui déshonore ses auteurs et qui doit être dénoncé avec la plus grande fermeté, parler de climat insurrectionnel est un propos irresponsable", a ajouté l'OM, soulignant le "comportement exemplaire de l'immense majorité de nos supporters". "Au-delà des outrances", l'OM souligne que "l'arbitre demeure un homme, à qui il arrive de se tromper (y compris en faveur de Lyon… car c'est arrivé !)", référence transparente a des décisions en défaveur de l'OM dans des "Olimpicos" précédents.