Nasser Al-Khelaïfi, président du PSG, sur l'arbitrage : "Ça suffit maintenant"

Marco Verratti et l'arbitre de Real-PSG (1280x640) CHRISTOPHE SIMON / AFP
Marco Verratti discute vertement avec l'arbitre de la rencontre, Gianluca Rocchi. © CHRISTOPHE SIMON / AFP
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N.R. avec AFP , modifié à
Le président du PSG n'a pas mâché ses mots contre l'arbitrage, mercredi, après la défaite de son équipe face au Real, en Ligue des champions (2-1).

Un "bras" non sifflé dans la surface de réparation, des cartons jaunes burlesques, plusieurs autres situations de jeu étonnantes… C'est peu dire que le PSG n'a pas trop goûté l'arbitrage de l'Italien Gianluca Rocchi, mercredi soir, lors de son huitième de finale aller de Ligue des champions face au Real Madrid (défaite 3-1). À commencer par son président, Nasser Al-Khelaïfi.

"Quand on joue contre une grande équipe, c'est la même chose, toujours. L'année dernière contre Barcelone (élimination 6-1 au retour, ndlr), cette année contre le Real… OK, le Real Madrid, c'est une grande équipe, mais ça suffit maintenant, l'UEFA doit faire quelque chose", a clamé le boss du PSG. "Je ne dis pas qu'on a perdu à cause de l'arbitre, parce que les choses étaient claires, mais il y a de petits détails qui changent beaucoup de choses. Je pense spécialement au carton jaune d'Adrien Rabiot, ce n'est pas un carton jaune, c'est sûr. L'UEFA doit faire quelque chose, ce n'est pas possible pour le foot de continuer comme ça." Rabiot a été sanctionné à la 64e minute alors qu'il n'avait absolument pas touché le milieu de terrain croate du Real, Luka Modric.

"Plus en faveur du Real". Sur la même ligne que son président, l'entraîneur du PSG, Unai Emery, a lui aussi critiqué l'arbitrage mercredi soir. "Je crois que le match de l'arbitre (doit être évoqué)", a insisté le technicien espagnol. "Il a fait de petites choses, qui ont eu pour conséquence des grandes choses, comme par exemple le penalty (pour une faute légère, mais réelle, de Lo Celso sur Kroos, ndlr), et la main de Sergio Ramos (sur un tir de Rabiot en 2ème période, ndlr) qui aurait dû faire penalty pour nous, les cartons jaunes, et l'action de Kimpembe (sur le dernier but madrilène, où le défenseur est victime du pressing très physique de Ronaldo, qui ne semble néanmoins pas toucher le défenseur parisien, ndlr) qui aurait dû valoir faute. L'arbitre a été plus (en faveur) du Real que de nous."

Du côté des joueurs, Marco Verratti, compatriote de Gianluca Rocchi, s'est monté moins sévère. "Ça n'a pas été des erreurs très, très claires, mais je pense que sur les petits détails, les choses vont toujours dans leur sens, comme sur le carton d''Adri' (Rabiot)", a insisté le milieu de terrain italien du PSG. "C'est difficile mais ce n'est pas à cause de l'arbitre qu'on a perdu 3-1." Malgré tout, la performance de l'arbitre du PSG-Real du 6 mars prochain sera observée de près…