Fabien Roussel était l'invité de "Et si on parlait sport ?". 4:01
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Ophélie Artaud / Crédit photo : Magali Cohen / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Le manque d'infrastructures dans certaines communes complique l'accès à la pratique du sport, notamment pour les plus jeunes. Une situation que déplore Fabien Roussel. Invité d'"Et si on parlait sport", le secrétaire national du Parti communiste français considère que l'État doit faire du sport une priorité.

Des enfants de Marseille qui ne savent pas nager, des jeunes qui ne peuvent pas faire le sport qu'ils aiment dans leur ville en raison d'un manque d'infrastructures... Une multitude de situations inadmissibles pour Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français. Invité de Jacques Vendroux dans Et si on parlait sport ?, l'homme politique est revenu sur la nécessité de "donner beaucoup plus de moyens au ministère des Sports" pour "qu'il puisse accompagner beaucoup plus fortement les villages comme les grandes villes qui souhaitent investir dans des équipements sportifs".

"Donner aux communes les moyens de construire des piscines, des stades, des terrains de foot..."

Pour Fabien Roussel, toutes les difficultés en matière d'infrastructures sportives et d'accès au sport proviennent d'un "manque de pognon, parce qu'on touche à la dépense publique. Et si vous entendez les ministres qui s'expriment ces derniers jours, le mot d'ordre, c'est réduire la dépense publique. Or, développer les pratiques sportives nécessite de donner aux communes les moyens de construire des piscines, des stades, des terrains de foot...", et de les entretenir, explique-t-il.

Le secrétaire national du Parti communiste français "regrette" également l'intervention d'entreprises privées pour pallier ce manque. "Aujourd'hui, le (secteur) public, l'État, l'agglomération ou la région se disent que ce n'est plus à eux de le faire. Donc on va laisser au privé le soin de remplir les stades, de les construire, de les sponsoriser et d'en faire une valeur marchande", dénonce-t-il au micro d'Europe 1.

"Le sport n'est pas une marchandise", martèle Fabien Roussel, qui souhaite "qu'il y ait beaucoup plus d'investissements dans la construction d'équipements sportifs publics pour pouvoir en maîtriser les coûts et permettre aux publics les plus larges d'y rentrer, autant pour faire de la pratique sportive d'apprentissage que pour accueillir des grandes compétitions", conclut-il.