Lyon-Besiktas : le match maintenu malgré les incidents, coup d'envoi donné avec 45 minutes de retard

La pelouse a été brièvement envahie par des supporters, jeudi soir, retardant le début du match initialement programmé à 21h05.
La pelouse a été brièvement envahie par des supporters, jeudi soir, retardant le début du match initialement programmé à 21h05. © AFP
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avec AFP , modifié à
La pelouse a été brièvement envahie par des supporters, jeudi soir, retardant le début du match initialement programmé à 21h05.

Le coup d'envoi du quart de finale aller de l'Europa League entre Lyon et Besiktas a finalement été donné avec 45 minutes de retard, après l'envahissement du terrain du Parc OL par des supporters jeudi.

Des dizaines de supporters du virage Sud ont envahi la pelouse à un quart d'heure du début de la rencontre, initialement prévu à 21h05, pour se protéger des pétards et projectiles jetés depuis le haut de la tribune. Après l'évacuation du terrain par la police, les joueurs sont sortis des vestiaires à 21h40 pour s'échauffer avant de débuter la rencontre à 21h50.

Des violences en amont de la rencontre. Des violents incidents avaient déjà éclaté plus tôt aux abords du stade entre supporters turcs et forces de l'ordre de même qu'entre fans turcs et lyonnais. Quelques Turcs venus d'Allemagne s'étaient rendus dans l'OL Store du stade pour acheter des billets, ce qui leur a été refusé car le match se joue à guichets fermés. En colère, ils ont brisé deux portes vitrées du magasin et mis la boutique sens dessus dessous. Ils ont été dispersés par la sécurité sans arrestation. Plusieurs mouvements de foule ont également eu lieu et les CRS ont chargé à plusieurs reprises.

Un match classé à haut risque. La rencontre entre Lyon et Besiktas est placée sous haute tension, à trois jours d'un référendum en Turquie. 15.000 supporters turcs étaient attendus au Parc OL. Pour ce match classé par les autorités françaises au niveau de risque le plus élevé (4 sur 4), la préfecture du Rhône avait annoncé "un renfort de six unités de patrouilles mobiles". Un millier d'agents, parmi lesquels des turcophones, sont également prévus pour assurer la sécurité autour de la rencontre.