James Rophé, porte-parole de l'association nationale des supporters. 0:43
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La rencontre entre Nice et Marseille a été interrompue mercredi soir après des chants homophobes. James Rophé, porte-parole de l'association nationale des supporters, déplore la politique de répression menée par les instances, et demande davantage de "sensibilisation et d'écoute". 
INTERVIEW

La lutte contre l'homophobie dans les stades se poursuit. La rencontre entre Nice et Marseille, mercredi soir en Ligue 1, a été interrompue après le déploiement de plusieurs banderoles insultantes par le kop niçois. La Ligue de foot pro (LFP) a également décidé de fermer pour un match une tribune de Nancy, d'où était partie des chants homophobes à la mi-août.

Pour James Rophé, porte-parole de l'association nationale des supporters (ANS), interrogé jeudi matin sur Europe 1, les instances du foot français "se trompent de procédé". 

"On a tendance à vouloir se contenter de sanctions alors qu'il faut de la sensibilisation" 

"Malheureusement, on répond à l'émotion - une émotion légitime - mais sans prendre le temps de la réflexion et d'avoir discuté avec les acteurs. Je ne sais pas où cette histoire va nous mener. On se trompe de procédé", a-t-il déploré. "On a tendance à vouloir se contenter de sanctions, de répressions et de tolérance zéro, là où il s'agit plus de sensibilisation, d'écoute et surtout d'un peu de réflexion pour trouver des vraies solutions sur la lutte contre l'homophobie", a poursuivi le porte-parole de l'ANS.