Ligue des champions : Maracineanu souhaite que tous les Français, "même à Marseille", soutiennent le PSG

"J'en appelle à la conscience et à l'enthousiasme de tous les Français pour le football. Et même à Marseille, ce serait bien qu'on soutienne Paris", a jugé Roxana Maracineanu vendredi.
"J'en appelle à la conscience et à l'enthousiasme de tous les Français pour le football. Et même à Marseille, ce serait bien qu'on soutienne Paris", a jugé Roxana Maracineanu vendredi. © Alain JOCARD / AFP
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avec AFP
Quelques heures après l'abrogation de l'arrêté anti-maillot du PSG au Vieux-Port de Marseille, la ministre des Sports Roxana Maracineanu a estimé vendredi que "même à Marseille, ce serait bien qu'on soutienne Paris" face au Bayern Munich en finale de Ligue des champions dimanche.

"J'en appelle à la conscience et à l'enthousiasme de tous les Français pour le football. Et même à Marseille, ce serait bien qu'on soutienne Paris" dimanche, a jugé Roxana Maracineanu, lors de sa visite vendredi aux Championnats de France de cyclisme à Grand-Champ, dans le Morbihan. Et ce, quelques heures après l'abrogation par la préfecture de police des Bouches-du-Rhône d'un arrêté interdisant le port du maillot du PSG dans la ville de l'OM.

"Il faut que tous les Français soient derrière le PSG dimanche, c'est important"

"Peut-être plus chez soi que dans la rue", a-t-elle concédé tout en invitant tout le pays à soutenir le club parisien en finale de la Ligue des champions dimanche face au Bayern Munich. "Il faut que tous les Français soient derrière le PSG dimanche, c'est important", a répété la ministre alors que le soutien au club rival ne va pas de soit chez les supporters marseillais, "à jamais les premiers" à avoir soulever la C1, comme le veut le slogan.

La volonté "d'éviter la réitération des troubles à l'ordre public survenus autour du Vieux-Port lors de la retransmission de la demi-finale" avait amené la préfecture des Bouches-du-Rhône à interdire le port du maillot parisien, avant d'abroger cet arrêté "face à l'incompréhension".

"Si le préfet est revenu sur sa décision, c'est qu'il a les moyens d'intervenir en cas de problèmes"

"Ce n'est pas quelque chose de nouveau d'interdire d'arborer les couleurs de l'équipe adverse. Il se trouve que là, le match n'a pas lieu à Marseille mais à Lisbonne", a relevé la ministre tout en reconnaissant que "les enjeux pour les Marseillais, qui ont déjà gagné cette compétition, sont d'un ordre suprême".

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"Si le préfet est revenu sur sa décision, c'est qu'il a les moyens d'intervenir en cas de problèmes", a-t-elle estimé. Le soir de la demi-finale victorieuse du PSG, deux personnes, dont l'une portait le maillot du club de la capitale, avaient été agressées dans le centre de Marseille.