Le coronavirus et les restrictions liées à la pandémie mondiale n'auront pas raison du Tour de France. La Grande boucle, qui devait se tenir du 27 juin au 19 juillet a été reportée au mois de septembre, du 29 août au 20 septembre précisément, a annoncé ASO, l'organisateur du plus grand événement cycliste mondial mercredi midi.
Une décision qui fait "suite aux déclarations du président de la République lundi soir indiquant notamment qu’il ne pourrait y avoir d’événements de grande ampleur en France avant la mi-juillet, et ce dans le but de lutter efficacement contre la propagation de l’épidémie de Covid-19", comme il est expliqué dans le texte mis en ligne sur le site du Tour de France. ASO précise que l'Union cycliste internationale a donné son accord pour ce report.
Méribel attend le Tour
Aucun changement n'est à prévoir pour cette édition 2020 qui se déroulera sur trois semaines, "de Nice à Paris". "L’organisation du Tour de France a reçu tous les accords des différentes instances concernées, collectivités, pouvoirs publics, avec lesquelles elle est en relations régulières", est-il encore précisé. A Méribel par exemple, qui devait être le théâtre d'une des arrivées au sommet les plus difficiles du parcours mi-juillet, ces nouvelles dates ne posent pas de souci. "Evidemment que nous sommes prêt à l'accueillir. Nous n'aurons pas de difficulté pour réorganiser cette épreuve du Tour de France", affirme Thierry Monin, le maire.
Les hôtels prêts à recevoir la Grande Boucle
Autre difficulté d'un report, les réservations de chambres dans les hôtels, pour les équipes mais aussi pour les membres de l'organisation. Cela représente, sur l'ensemble du Tour, des dizaines de milliers de nuitée.
Mais à Nice, qui devait recevoir le grand départ le 27 juin, le Président de l'Union des métiers et des industries de l'hotelleries des Alpes-Maritimes (Umih 06) se veut rassurant. Les places ne manqueront pas martèle Denis Cippolini. "La capacité hôtelière de la métropole Nice Cote d’Azur, c’est un peu plus de 31.000 lits", explique-t-il. "Vu notre situation aujourd’hui, j’aimerais pouvoir me poser la question de savoir comment loger tous les gens qui vont arriver au mois d’août. Franchement, aujourd’hui ce n’est pas le cas."
Conscient de l'impact économique d'un tel événement pour la ville et ses commerçants, cet hôtelier niçois ajoute même : "il faut impérativement que nous puissions recevoir le Tour de France".