Kylian Mbappé avait signé un nouveau contrat de trois ans avec le PSG en mai dernier 2:12
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Jean-Baptiste Sarrazin , modifié à
Le Paris Saint-Germain n'arrête décidemment plus de faire parler de lui. Déjà dans la tourmente avec les envies de départ de Kylian Mbappé, le PSG est désormais accusé par Mediapart d'avoir payé une entreprise pour développer une armée numérique afin de mener des campagnes de dénigrement envers certains médias ou personnalités dont l'international français.

Est-ce l'affaire de trop pour le Paris Saint-Germain ? Le club parisien aurait fait appel aux services d'une entreprise numérique pour nuire ou défendre certaines personnalités ou médias sur les réseaux sociaux, selon les dernières révélations de Mediapart.  On apprend donc au travers de l'enquête menée par Mediapart que des campagnes ont été lancées à l'encontre d'Adrien Rabiot, lequel à l'époque ne souhaitait pas renouveler son contrat pour partir libre, ou encore d'Antero Henrique, accusé d'une campagne de recrutement ratée. Pire encore, la vedette Kylian Mbappé serait également concerné par cette affaire.

Des médias, comme Mediapart ou encore L'Équipe sont également la cible du PSG, tout comme cette ex-petite amie de Neymar qui accusait le Brésilien de viol, ou encore ce supporter giflé par Neymar en finale de la Coupe de France perdue contre Rennes en 2019, dont l'identité est dévoilée sur internet. 

Des scandales à répétition

Cette nouvelle révélation s'ajoute à une liste de scandales qui ont fait les gros titres de la presse depuis trois mois. Début septembre, c'est une affaire de char à voile qui met le PSG sur le devant de la scène. Interrogé en conférence de presse par les journalistes, l'entraîneur du club parisien Christophe Galtier ironise après une question sur la mobilité douce concernant les déplacements des joueurs. "On essaie de voir si l'on ne pourrait pas se déplacer en char à voile", plaisante l'entraîneur. Une déclaration qui indigne jusqu'à la sphère ministérielle.

Quelques semaines plus tard, fin septembre, trois hommes, dont deux anciens policiers, sont placés en garde à vue. Ils sont soupçonnés d'avoir livré des informations confidentielles au PSG. La violation du secret professionnel, le trafic d'influence, ou encore un possible détournement de finalité d'un fichier de données et une compromission du secret de la défense nationale et prise illégale d'intérêts seraient les principaux chefs d'accusation.

Des rivalités à tous les niveaux

Les scandales du PSG n'ont pas de frontière. Dans l'équipe féminine, l'affaire Hamraoui témoigne de cette atmosphère morose qui règne dans le club de la capitale. Il y a neuf mois, la joueuse Kheira Hamraoui avait été agressée par son ex-coéquipière Aminata Diallo sur fond de rivalité. Cette dernière a été mise en examen fin septembre pour "association de malfaiteurs" et "violences aggravées". 

Le "penaltygate" a aussi beaucoup fait réagir. Le 13 août dernier le PSG surclasse Montpellier 5-2 à domicile. Mais la victoire cache en réalité les premiers remous. Après que Kylian Mbappé a manqué un premier penalty, Neymar décide de frapper le suivant et le transforme. Un geste qui n'est pas du goût de l'international français qui vient le signaler au Brésilien. Quelques heures plus tard, Neymar réagit sur Twitter à plusieurs messages d’internautes affirmant qu’il frappe mieux les penalties que son coéquipier. Le premier malaise surgit. 

Cette dernière affaire d'"armée numérique" pourrait être l'affaire de trop. Malgré le démenti du Paris Saint-Germain quant à ces révélations, l'attaquant des Bleus devrait être conforté dans son choix de vouloir quitter le club le plus rapidement possible.