Kingsley Coman, éternel bourreau du Paris Saint-Germain en Ligue des champions ?

Bourreau du PSG en finale de la Ligue des champions en 2020, Kingsley Coman a de nouveau offert la victoire au Bayern face au PSG en 8e de finale
Bourreau du PSG en finale de la Ligue des champions en 2020, Kingsley Coman a de nouveau offert la victoire au Bayern face au PSG en 8e de finale © AFP
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avec AFP
Bourreau du PSG en finale de la Ligue des champions en 2020, Kingsley Coman a de nouveau joué un très mauvais tour à son club formateur en inscrivant le but vainqueur du Bayern Munich (1-0), mardi au Parc des Princes en huitièmes de finale aller de la Ligue des champions.

Décidément, l'histoire se répète pour les Parisiens mais de manière cruelle. Il y a trois ans à Lisbonne, Coman avait crucifié le PSG sur une tête imparable au second poteau, le privant d'un sacre européen devenu une obsession depuis son rachat en 2011 par le Qatar. Il a récidivé en reprenant cette fois du pied un centre d'Alphonso Davies, bien aidé par la main pas assez ferme du gardien italien Gianluigi Donnarumma (53e).

Coman a ainsi respecté une vieille tradition parisienne qui voit régulièrement d'ex-pensionnaires du Parc des Princes venir martyriser leur ancienne équipe. Coman n'a pas dérogé à cette règle même s'il a eu le bon goût de ne pas célébrer son but pour ne pas en rajouter et ne pas narguer le public de l'enceinte de la Porte de Saint-Cloud.

Joie de revenir jouer à Paris

La veille, le joueur de 26 ans avait avoué sa joie de revenir à Paris, sa ville de naissance, et surtout de fouler en tant que titulaire la pelouse du Parc, ce qu'il n'avait jamais eu l'occasion de faire durant son bref passage dans la capitale en tant que professionnel (2013-2014).

"Ce sera une sensation particulière et c'est quelque chose que j'ai attendu toute ma carrière", avait-il lâché. Il a su fêter comme il se doit cette grande première.

Ce but tombe à point nommé pour Coman, redevenu un membre à part entière du onze de départ de Julian Nagelsmann au Bayern depuis le début de l'année. Revenu du Mondial 2022 frustré et meurtri par son tir au but manqué contre l'Argentine en finale, l'international français (46 sélections, 5 réalisations) est très vite passé à autre chose et n'a pas vraiment gambergé.

Épanoui au Bayern

Que ce soit sur le côté droit ou le côté gauche dans une position de piston, comme face à Paris, Coman a retrouvé le sourire et le chemin des buts, puisqu'il en est à déjà quatre réalisations en 2023, toutes compétitions confondues.

Durant les 76 minutes passées sur la pelouse du Parc avant son remplacement par Serge Gnabry, Coman n'a pas tout réussi mais il n'a jamais abdiqué avant de trouver enfin l'ouverture après un centre parfait du Canadien Alphonso Davies. Pour sa 8e année au Bayern, Coman est donc amplement épanoui et son entraîneur n'a aucunement l'intention de se séparer d'un élément aussi crucial et décisif, sous contrat jusqu'en 2027.

"'King' est un joueur extrêmement important pour moi, pour le club, pour l'équipe. C'est un joueur exceptionnel, avec un caractère exceptionnel. Du point de vue de l'entraîneur, ça ne fait aucun sens de vouloir le vendre", avait ainsi déclaré le technicien allemand il y a quelques jours, louant l'apport d'un attaquant qui semble comme chez lui en Bavière depuis son arrivée en 2015 après une saison passée à la Juventus Turin.

Pour le plus grand malheur du PSG, qui doit encore se mordre les doigts d'avoir laissé partir un tel talent.