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Cyrille de la Morinerie // Crédit photo : MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP , modifié à
Les organisateurs des Jeux olympiques 2024 ont annoncé que le public ne pourra pas consommer d'alcool lors des épreuves. Un choix déjà réalisé par Tokyo en 2021. Seule exception : les spectateurs VIP pourront déguster une coupe de champagne dans leurs loges, lors des épreuves. 

L'alcool sera absent des tribunes lors des JO 2024. C'est ce qu'affirment les organisateurs, qui annoncent qu'ils appliqueront la loi Evin, un texte entré en vigueur en 1992, qui interdit notamment la vente de boissons alcoolisées dans les enceintes sportives.

Il sera donc impossible de boire une bière dans les gradins l'année prochaine, pendant un combat de Teddy Riner par exemple. Mais cette interdiction ne sera pas une première dans l'histoire du rendez-vous sportif. Déjà, à l'occasion des JO de Tokyo - qui ont eu lieu en 2021 au lieu de 2020, crise Covid oblige, l'alcool était également prohibé. Les organisateurs avaient alors justifié leur choix par le contexte sanitaire mondial et la quasi absence de public lors des épreuves. 

Des dérogations pour les VIP

Trois ans plus tard, les JO de Paris devraient se dérouler dans conditions normales. Pourtant, la capitale fait un choix inverse de Londres en 2012 et Rio en 2016, puisque lors de ces olympiades, il y avait des buvettes avec de la bière, du vin au comptoir. 

Alors certains privilégiés, néanmoins, pourront quand même consommer une coupe de champagne ou un verre de vin rouge sur les sites de Paris 2024. Les spectateurs VIP, c'est-à-dire ceux qui vont avoir un billet en loges, pourront voir du sport avec un verre à la main pendant ces Jeux olympiques. Il faudra en revanche avoir un peu d'argent à débourser, par exemple près de 5.000 € pour assister à la finale du 100 mètres le 4 août 2024. 

De la bière japonaise à la Coupe du monde de Rugby

Si Paris 2024 bannit l'alcool pour le grand public, les organisateurs de la Coupe du monde de rugby en France font le choix inverse. "On ne peut pas imaginer un Mondial de rugby sans bière dans les stades", avait déclaré Jacques Rivoal il y a un mois, le président du comité d'organisation de la Coupe du monde. 

Mais alors, comment déroger à cette loi ? Pour y arriver, le comité de la Coupe du monde de rugby 2023 s'appuie sur le Code de la santé publique qui permet aux maires d'autoriser par arrêté jusqu'à dix fois par an et pour une durée maximale de 48 heures, l'alcool dans les stades. Sauf coup de théâtre, les fans de rugby pourront déguster de la bière japonaise, partenaire officiel de la Fédération internationale au Stade de France et au stade Vélodrome en septembre prochain.