JO 2024 : premier grand oral pour Paris

Les atouts du dossier parisien ? Des infrastructures existantes à 95% et le respect de l'environnement. Image d'illustration.
Les atouts du dossier parisien ? Des infrastructures existantes à 95% et le respect de l'environnement. Image d'illustration. © LIONEL BONAVENTURE / AFP
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avec AFP , modifié à
Mardi à Doha, la délégation parisienne va défendre son projet face à ses rivales, Budapest et Los Angeles.

L'équipe de campagne de Paris 2024 présente mardi à Doha, comme ses rivales Los Angeles et Budapest, les points clés de son projet olympique, lors du premier des trois rendez-vous du même genre prévus avant l'élection de septembre 2017.

Hidalgo avec Estanguet et Riner. "C'est le premier grand test", se réjouit Tony Estanguet, coprésident de la candidature française et membre du CIO depuis 2012. "Je suis pressé d'y être car on y travaille depuis de longs mois. Il va falloir faire comprendre notre concept, notre projet, et construire un rapport de confiance avec les électeurs." Le triple champion olympique de canoë sera notamment accompagné du judoka Teddy Riner, de la maire de Paris Anne Hidalgo, du président du CNOSF (Comité national olympique et sportif français) Denis Masseglia et de l'autre coprésident, Bernard Lapasset. Tous se partageront moins de quinze minutes de temps de parole pour tenter de séduire et convaincre l'auditoire.

Les atouts de Paris dans deux films. L'équipe parisienne s'appuiera aussi sur deux films de présentation technique pour un exposé hyper-calibré, sans question de la salle. La capitale française, qui s'exprimera en dernier selon l'ordre établi par le CIO, va vanter les atouts affichés depuis de longs mois : un parc d'infrastructures existant à 95%, une volonté de réaliser des Jeux respectueux de l'environnement et destinés à laisser un héritage matériel à des territoires comme la Seine-Saint-Denis et immatériel à la société dans son ensemble. Pas question pour autant de dévoiler toutes ses cartes. Le coup de grâce, la botte secrète destinée à emporter l'adhésion n'apparaîtront que dans les dernières semaines avant le choix définitif du CIO.

Décision le 13 septembre prochain. Parmi le millier de spectateurs réunis pour les entendre, à l'occasion de l'assemblée générale des comités nationaux olympiques, les présidents des 206 CNO (comités nationaux olympiques) et ceux des fédérations internationales de sports olympiques, soit environ un tiers de la centaine de membres du CIO qui seront invités à départager les trois villes candidates, le 13 septembre prochain, à Lima, au Pérou.