Les supporters de Bordeaux, dépités après la rétrogradation des Girondins en National 1. 1:02
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Alexandra Jaegy et Arthur Pereira, édité par Romain Rouillard , modifié à
La DNCG, le gendarme financier du football français, vient d'acter la rétrogradation administrative des Girondins de Bordeaux en National 1 (troisième division). C'est donc le dépôt de bilan qui guette désormais ce club historique en pleine descente aux enfers. Les supporters bordelais peinent à y croire.

Du côté des Girondins de Bordeaux, l'ambiance est à la sinistrose. La rétrogradation administrative du club en troisième division a été confirmée ce mardi par la DNCG, le gendarme financier du football français. Désormais, le club encourt le dépôt de bilan, en raison de l'état catastrophique de ses finances.

Contactés par Europe 1, deux supporters bordelais, qui viennent d'apprendre la nouvelle sur Internet, ne veulent même pas lire la suite. "Je l'ai vu, je me suis arrêté là, au titre, parce que je suis tout simplement dépité. Ça fait des semaines qu'on n'a pas du tout été capables de mobiliser des fonds pour la survie du club. Imaginez les Girondins en National, c'est tout simplement pas possible pour nous, ça ne nous est jamais arrivé de notre histoire. Je suis très triste, abattu. Je ne sais pas quoi penser honnêtement, c'est comme si le ciel venait de s'écrouler sur Bordeaux", témoigne l'un d'entre eux.

"Un retour de boomerang" 

Le second parle d'un "immense coup de massue" mais évoque une sanction "légitime". "Parce qu'on avait des artifices autour de ce qui se passait vraiment sur la réalité financière du club. Voilà, aujourd'hui, on voit ça comme un retour de boomerang qui fait extrêmement mal à la tête. Le club risque de disparaître pour un moment de la carte du football français, au moins au haut niveau", constate ce supporter, amer.

Dans un communiqué, le club dénonce une rétrogradation "incompréhensible" et annonce qu'il déposera un "recours". "Le club et son actionnaire ont en effet présenté un projet considéré par tous les professionnels comme solide et qui répond point par point aux attentes exigées par la commission en première instance", peut-on lire.