F1 : le nouveau patron écarte le "dictateur Ecclestone" pour "un nouveau départ"
Pour Chase Carey, la Formule 1, désormais sous le pavillon américain du groupe américain Liberty Media, "peut clairement être améliorée".
Bernie Ecclestone a dirigé la F1 comme "un dictateur pendant longtemps" et celle-ci a désormais besoin d'un "nouveau départ" pour se développer. La charge vient de Chase Carey, le nouveau patron de la discipline reine du sport automobile, au lendemain de l'officialisation du rachat définitif de la Formule 1 par le groupe américain Liberty Media . "C'est un grand sport, mais, clairement, il peut être amélioré", a déclaré l'Américain Carey dans une interview à la BBC. " Ce que nous apportons, c'est un regard neuf. Nous n'avons pas d'autre ambition que d'en faire un sport fantastique pour les fans."
Objectif : relancer la F1. Bernie Ecclestone (86 ans) a été remercié lundi par Liberty Media après plus de 30 ans de règne sans partage. "Je m'attends à ce que ce soit difficile pour Bernie. Il a dirigé ce sport la majorité de sa vie d'adulte", a commenté Chase Carey. "Il dit lui-même qu'il est un dictateur. Il a dirigé comme un dictateur pendant longtemps. Ce sport a besoin d'un regard neuf, mais il (Ecclestone) peut encore beaucoup apporter à la F1", a continué l'Américain.
Liberty Media espère relancer la F1, en perte de vitesse depuis plusieurs années, en programmant notamment davantage de courses, en développant des supports multimédias et en organisant des événements médiatiques en marge des Grand Prix.
