France-Albanie : Encore un miracle pour les Bleus

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Pogba plonge sur ses coéquipiers. La joie des Bleus fait plaisir à voir, après la victoire à l'arraché face à l'Albanie (2-0). © Valery HACHE / AFP
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Encore une fin de match de folie pour les Bleus, qui s'imposent à l'arraché face à l'Albanie (2-0), mercredi à Marseille. Et se qualifient pour les huitièmes.

A tout seigneur, tout honneur. L’équipe de France avait l'occasion d'être la première à être qualifiée pour les huitièmes de finale de l’Euro - normal, pour l’équipe qui va aller au bout… Pour cela, il fallait battre l'Albanie. Ça a été long, pénible, douloureux parfois, mais une nouvelle fois les Bleus l'ont emporté en toute fin de match (2-0), mercredi au Stade Vélodrome, à Marseille. Cette fois, c'est Griezmann qui a joué les sauveurs. 

Revivez notre Top Lab, un classement non chronologique (et subjectif, évidemment), des moments forts du match, à la sauce Lab Euro.

Le tableau d’affichage

FRANCE 2 – 0 ALBANIE (Au Stade Vélodrome de Marseille)

  • 90e : But de Griezmann
  • 90e (+6) : But de Payet 

1. "Grizi", "Grizi", "Grizi" ! Ils vont nous tuer, à force ! Encore un match terne, et encore une victoire au bout du temps règlementaire pour les Bleus. Payet avait libéré le pays à la 89e face à la Roumanie, il aura fallu une minute supplémentaire pour que Griezmann ne sauve la patrie. Et là encore, l'histoire est belle. Si décrié après la Roumanie, entré discrètement en jeu, c'est l'attaquant de l'Atlético qui a surgi et placé une belle tête des 6 mètres, suite à un très beau centre de... Rami (oui, oui). Ouf !

2. Payet, évidemment ! Parce qu'un match des Bleus sans un but de Payet, c'est devenu inimaginable, c'est notre nouvelle star qui a parachevé ce qu'on a quand même du mal à appeler un chef d'oeuvre. Suite à une magnifique ouverture de Pogba, qui a fait beaucoup de bien après son entrée en seconde période, Gignac glisse mais le feu follet réunionnais surgit, crochète et place une merveille de frappe dans le petit filet opposé. Propre. 

3. Quand ça veut pas... On ne pourra pas reprocher à Giroud de ne pas avoir essayé. Ni d'être grand, d'ailleurs. C'est bien de la tête de l'attaquant bleu qu'est venu le danger, le plus souvent. Et notamment à cette 69e minute, où, servi par Coman côté gauche, il trouve le poteau gauche de Berisha, qui était resté planté sur sa ligne.

4. La grosse frayeur. Et la première grosse occasion du match fut... albanaise. Sur un looooooong ballon, Memushaj se bat avec Sagna juste devant le but de Lloris. Il semble bien que le défenseur français touche le ballon, qui rebondit et finit, tout doucement, sur le poteau du capitaine des Bleus. Un frisson parcourt le Vélodrome. Plus de peur que de mal, mais quand même, on se serait bien passé de ce genre d'émotions.

5. Le moment où on a (un peu) vibré. 35e minute d’une mi-temps où le sommeil guette à chaque instant. Kingsley Coman, près de la ligne de touche, enfume son adversaire direct d’une roulette d’école. Magnifique ! On s’enflamme, on crie, on se lève, puis l’attaquant des Bleus centre pour… bah personne, en fait. On se rendort…

6. Le tacle à la gorge. Parfois, la plupart du temps en fait, cette expression n’est utilisée qu’au figuré. Un tacle à la gorge, ça n’existe pas, voyons ! Eh bien si, quand on s’appelle Patrice Evra. Sur un long ballon, le latéral français lève son pied haut, très haut, et son mollet heurte la gorge de l’Albanais Lila, un peu sonné sur le coup. Le coup franc ne donne rien, comme toutes les actions d’une première mi-temps à oublier. 

7. A dix centimètres près. Dans une première mi-temps pauvre en occasion, la première flèche est venue… de l’Albanie.  Après un magnifique contrôle "à la Jallet" côté droit, Hysaj décoche un centre tendu, cette fois ni "à la Jallet", ni "à la Sagna", ni "à la Evra" – bref, un bon centre (contré il est vrai). Il s’en faut de dix centimètres pour que Sadiku ne devance Lloris. C’est finalement le capitaine des Bleus qui se saisit du ballon. Mais ce n’était pas bon signe. 

8. "Dédé" a tranché. Paul Pogba et Antoine Griezmann avaient été décevants face à la Roumanie ? Fallait pas l’embêter, Didier Deschamps. Les deux stars des Bleus ont débuteé sur le banc, remplacées par Kingsley Coman et Anthony Martial. Dimitri Payet, lui, était évidemment là, il a même été repositionné en meneur de jeu, dans un système de jeu - le 4-2-3-1 au lieu du 4-3-3 - quasiment organisé autour de lui. 

Les compos :

France : Lloris (cap.) - Sagna, Rami, Koscielny, Evra - Kanté, Matuidi - Coman, Payet, Martial - Giroud

Albanie : Berisha - Hysaj, Ajeti, Mavraj, Agolli (cap.) – Kukeli, Lila, Abrashi, Memushaj, Lenjani - Sadiku