Euro 2016 - Allemagne-Ukraine : la Mannschaft, sans éclat

Schweini a marqué son premier but avec l'Allemagne depuis octobre 2011. Comeback.
Schweini a marqué son premier but avec l'Allemagne depuis octobre 2011. Comeback. © PATRIK STOLLARZ / AFP
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SUFFISANT - Les champions du monde allemands, grands favoris face à l'Ukraine, ont assuré l'essentiel, dimanche, à Lille. Le spectacle, moins.

À la fin ce sont toujours les Allemands qui gagnent. Et au début aussi, d'ailleurs. La grande Mannschaft n'a pourtant pas vraiment brillé face à à l'Ukraine (2-0), dimanche soir, à Lille. Mais l'essentiel est là. Les triple champions d'Europe (1972, 1980, 1996) prennent les commandes du groupe C, devant la Pologne. Revivez notre Top Lab, un classement non chronologique (et subjectif, évidemment), des moments forts du match, à la sauce Lab Euro.

Le tableau d'affichage 

ALLEMAGNE 2 - 0 UKRAINE (À Lille) 

  • But de Mustafi (19e)
  • But de Schweinsteiger (90+2)

1. L'Allemagne s'en contente. Les Allemands ont d'abord débloqué leur compteur grâce à un coup de casque de leur défenseur central Shkodran Mustafi (19e). Le joueur de Valence a bien repris un coup franc de Toni Kroos, au deuxième poteau, pour inscrire son tout premier but en sélection. Après ça, quelques occasions - surtout des frappes de loin - mais l'attaque teutonne a quelque peu déçu. Le but de Schweinsteiger, en toute fin de match et alors que les Ukrainiens étaient tous devant pour jouer un ultime corner, sauve un peu les apparences.

2. Neuer in feuer. L'Allemagne, qui a eu le pied sur le ballon quasiment tout le match, a malgré tout souffert. Contre toute attente, les Ukrainiens se sont procurés pas mal d'occasions. La frappe de Konoplyanka (4e), limpide, donnait le rythme en début de match. Mais pour impressionner Neuer, il en faudra un peu plus. Le gardien du Bayern n'a même pas cligné des yeux. Une tête à bout portant de Khacheridi sur corner (26e) ? Pas peur non plus.

3. S.O.S défense en danger. Et quand Neuer n'était pas là pour faire le boulot, Boateng a assuré, avec un sauvetage sur sa ligne qui en dit long sur la fébrilité de la Mannschaft. Dire que c'était moins une est un euphémisme. Mais la goal-line technology a parlé, et elle ne se trompe jamais.

4. Comme un symbole. Le gendarme Daniel Nivel, grièvement blessé par des hooligans allemands lors de la Coupe du monde 1998, était en tribunes pour assister à la victoire des joueurs de Joachim Löw. Hautement symbolique, au vu des événements actuels.