Espagne : la grève des footballeurs suspendue par la justice

Neymar face à l'Atlético Madrid et Raul Garcia (1280x640) Dani POZO/AFP
Le match entre l'Atlético Madrid et le Barça, prévu dimanche, aura bien lieu. © Dani POZO/AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
JUSTICE - La fin du championnat d'Espagne était menacée par une grève du syndicat des joueurs.

Le FC Barcelone et le Real Madrid, séparés par quatre points seulement, vont pouvoir se disputer le titre de champion d'Espagne jusqu'au bout. Les deux dernières journées de Liga, menacées par un appel à la grève lancé par la Fédération espagnole de football (RFEF) et soutenu par l'Association des footballeurs (AFE), auront bien lieu. La justice espagnole a en effet décidé de suspendre la grève, répondant ainsi à la demande de la Ligue de football professionnel, organisatrice de la compétition. Un tribunal de Madrid a estimé que cette grève empêcherait de jouer les matches de première et deuxième divisions et qu'il provoquerait "un grave désordre dans l'organisation" du championnat, selon une décision rendue publique.

La justice estime également qu'il bouleverserait les "engagements internationaux de l'Espagne et des clubs, de même que les dates de vacances des footballeurs, sans oublier que l'Association des footballeurs (AFE) a annoncé qu'elle se réservait le droit de prolonger la grève initiale".

Jugement sur le fond en juin. L'AFE avait convoqué le 7 mai dernier une grève illimitée à partir du 16 mai qui menaçait dans un premier temps l'organisation des deux dernières journées du championnat d'Espagne, programmées respectivement les 17 et 23 mai, et notamment le match entre l'Atlético Madrid et le FC Barcelone, qui peut être sacré dès dimanche soir en cas de victoire. Dans le même temps, le Real Madrid se rendra sur la pelouse de l'Espanyol Barcelone. La tenue de la finale de la Coupe du Roi, entre le Barça et l'Athletic Bilbao, le 30 mai prochain au Camp Nou, était également menacée par ce mouvement de grève.

L'Audience nationale précise qu'il s'agit d'une mesure conservatoire avant un jugement sur le fond prévu en juin. Le conflit, né après l'adoption d'un décret le 30 avril prévoyant une nouvelle répartition des droits de télévision, devrait ainsi animer l'intersaison de l'autre côté des Pyrénées...