2:27
  • Copié
, modifié à
Notre éditorialiste Virginie Phulpin est emballée par le logo définitif des JO de Paris-2014, dévoilé lundi, en rupture totale avec le précédent. 

Une Marianne pour une petite révolution. Les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris-2024 ont présenté lundi le logo définitif de l'évènement. Dans un rond doré, symbolisant une médaille d'or, se dessine en creux la flamme olympique, toute en courbes et pointes. Et des lèvres à la base de la flamme laissent apparaître un visage stylisé, représentant Marianne, l'allégorie de la République française. Un logo qui emballe notre éditorialiste Virginie Phulpin.

"Moi j’aime beaucoup. Je trouve que ce logo porte les valeurs de la France. C’est un peu pompeux, d’accord, mais c’est important. C’est quoi, les valeurs de la France ? L’égalité par exemple. Le logo est le même pour les jeux olympiques et paralympiques. C’est une première, et on peut être fier que Paris innove dans ce sens. Les sportifs participent tous à ces jeux de 2024, on ne fait pas de différence. Bravo !

 

Entendu sur europe1 :
"Mettre Marianne en avant, c’est prouver qu’on est toujours debout, et qu’on a gardé nos valeurs"

 

Qu’est-ce qu’on a envie de donner comme image de Paris et de la France ? On veut montrer des jeux humains. Donc le logo a un visage. Logique. Le visage d’une femme, Marianne en l’occurrence. On affirme notre identité républicaine. Paris a été meurtrie ces dernières années. Et c’est la République que Daech a attaqué. Mettre Marianne en avant, c’est prouver qu’on est toujours debout, et qu’on a gardé nos valeurs. Je trouve ça plus fort comme symbole que la Tour Eiffel. Ne nous inquiétons pas, tout le monde sait que la Tour Eiffel est à Paris, on n’est pas obligé de la décliner à toutes les sauces.

 

Ce visage a une coupe à la garçonne. Cette coupe, c’est celle des années folles. Il y a 100 ans. On fait le pont entre deux jeux olympiques parisiens, ceux de 1924 et ceux de 2024. Et ça va plus loin. Cette coupe à la garçonne, c’est le symbole de l’émancipation des femmes. Et aujourd’hui encore, on a besoin de lutter. Donc oui, moi je l’aime pour tout ça, ce logo".