Draft en NBA : dans quelle franchise Victor Wembanyama a le plus de chance d'aller ?

Victor Wembanyama évolue au Metropolitans 92 depuis l'été 2022
Victor Wembanyama évolue au Metropolitans 92 depuis l'été 2022 © AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
La fin de la saison régulière de NBA laisse place aux premiers pronostics concernant la draft de cet été. Très convoité, le Français Victor Wembanyama sera l'attraction phare de ce traditionnel "transfert". Le classement de cette saison étant définitif, les plus mauvaises équipes seront en pôle position pour s'arracher le prodige.

Detroit, San Antonio et Houston ont terminé dimanche la saison régulière de NBA avec les trois plus mauvais bilans de l'exercice 2022-2023, ce qui les place en bonne position pour obtenir le premier choix de la draft et sélectionner probablement le phénomène français Victor Wembanyama. Les Pistons ont fini leur triste saison par une déroute 103 à 81 à Chicago, synonyme de 65e défaite en 82 matches et de pire bilan de la Ligue nord-américaine de basket-ball, qui a coûté sa place à leur entraîneur Dwane Casey.

À l'Ouest, Houston et San Antonio ont remporté leur dernier match de la saison (114-109 pour les Rockets à Washington et 138-117 pour les Spurs à Dallas) et affichent le même bilan final de 22 victoires pour 60 défaites. Comme le stipule le règlement de la Ligue, ces trois franchises, qui pèsent ensemble dix titres (trois pour Detroit, cinq pour San Antonio et deux pour Houston) ont désormais la même probabilité (14%) d'hériter du premier choix pour la prochaine loterie programmée le 22 juin à New York.

Patience jusqu'au 16 mai

Mais elles sont loin d'être encore assurées d'obtenir cette première place tant convoitée, en particulier cette année avec Wembanyama, meilleur marqueur (21,3 points par match) et rebondeur (9,9 par match) du Championnat de France à seulement 19 ans, que LeBron James a qualifié d'"extraterrestre" et de "talent générationnel".

Il faudra attendre le 16 mai pour savoir l'ordre dans lequel les franchises feront leur choix. Mais elles n'abordent pas ce tirage au sort avec les mêmes chances, selon le principe cher aux sports professionnels américains qui établit que les équipes les moins performantes choisissent en premier et peuvent ainsi se renforcer avec les joueurs les plus prometteurs de chaque cuvée.

Depuis 2019, les trois formations ayant les plus mauvais bilans de la saison ont donc chacune 14% de chances de choisir en premier. La quatrième plus mauvaise équipe, en l'occurrence Charlotte, aura 12,5% de chances, la cinquième (Portland) 10,5% jusqu'à la 14e (déterminée à l'issue des barrages d'accès à la phase finale qui débutent mardi) n'aura elle que 0,5% de chances.