Cyclisme : au départ de la Vuelta, Gérard Collomb "de tout cœur" avec l'Espagne

Le ministre de l'Intérieur était au départ de la Vuelta à Nîmes samedi.
Le ministre de l'Intérieur était au départ de la Vuelta à Nîmes samedi. © JAIME REINA / AFP
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avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Intérieur, présent au départ du Tour d'Espagne samedi à Nîmes, a tenu à marquer "sa solidarité avec le peuple espagnol".

"Nous sommes de tout cœur avec vous", a lancé le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb, venu assister samedi à Nîmes au départ de la 72ème Vuelta pour réaffirmer la solidarité de la France avec l'Espagne, frappée jeudi et vendredi par deux attentats qui ont fait 14 morts et plus de 120 blessés. "Aujourd'hui ma présence sur le lancement de ce tour veut marquer la solidarité du gouvernement français avec le peuple espagnol, avec Barcelone", a déclaré Gérard Collomb, ajoutant vouloir "coopérer avec les forces de sécurité espagnoles, avec les forces de sécurité européennes de manière à pouvoir éradiquer dans tous nos pays le terrorisme".

"Saluer les acteurs de la sécurité". La Vuelta (19 août-10 septembre) s'élance samedi pour la première fois de France, dans une atmosphère plombée par les pires attentats djihadistes commis en Espagne depuis 2004. Le déplacement du ministre de l'Intérieur vise notamment à "saluer l'ensemble des acteurs de la sécurité (français et espagnols) mobilisés, pour assurer la sécurisation de cet événement sportif qui s'élancera, pour la première fois de son histoire, du territoire français", ont indiqué ses services. 

Une minute de silence a par ailleurs été observée en hommage aux victimes, en présence de Gérard Collomb, peu avant le départ de la Vuelta vers 17h30 : 

2.000 forces de sécurité déployées. Gérard Collomb a parlé d'un renforcement des mesures de sécurité depuis les attentats en Catalogne, "en particulier pour la Vuelta" qui mobilise en France plus de 2.000 membres des forces de sécurité "mais aussi pour les contrôles aux frontières", a-t-il insisté. "Nous avons déployé beaucoup de personnes qui contrôlent aujourd'hui les routes, les autoroutes, les chemins de fer, un certain nombre de vols qui se font depuis l'Espagne vers la France", a-t-il dit. 

Pour une coopération antiterroriste. En France, "nous sommes en train de créer une grande force (de sécurité, ndlr) qui permettra de prendre en compte sous toutes ses formes le problème du terrorisme", a ajouté Gérard Collomb, appelant également de ses vœux "une coopération avec les pays les plus touchés par le terrorisme, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, l'Italie et l'Espagne". Le ministre, qui a rencontré les organisateurs de la Vuelta et des représentants des forces de sécurité déployées, notamment des policiers espagnols, a précisé que son homologue espagnol devait initialement venir mercredi prochain à Paris pour signer un accord de coopération entre la gendarmerie française et la gendarmerie espagnole. "Je ne sais pas s'il pourra venir", a-t-il commenté, assurant que forces espagnoles et françaises travaillaient déjà de manière "très proche".